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Leur morale et la nôtre

dimanche 24 août 2008, par Olivier Bruaux


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Leur morale et la notre

L’avis critique de Thibault

Thibault LebertLa réalisatrice Florence Quentin n’est autre que la scénariste d’Etienne Chatiliez. Après J’ai faim et Olé, Leur morale…et la nôtre est une comédie caricaturale sur le système D et sur le racisme de notre société. Et si le français moyen, n’était en réalité qu’un vieux beauf, crétin, raciste et aigri ? C’est ce qu’essaye de nous montrer ce film.

Le début semble prometteur. On suit le couple dans leur quotidien de radin. Le couple est désopilant de mesquinerie, radinerie et racisme en tout genre ce qui provoque des situations cocasses et risibles. La fin réserve un sacré pied de nez aux idées reçues de ce couple bien sédentaire. Le film ne présente qu’un intérêt relatif même si le sujet aurait pu être davantage travaillé. Le film en fait n’est pas assez approfondi. Il faut dire que les deux premiers films de Florence Quentin n’ont pas soulevé l’enthousiasme et encore moins les foules.

D’une part, on a droit à quelques scènes et à quelques dialogues réjouissants, mais d’autre part on retrouve les clichés propres à ce genre de films. L’ensemble reste lourd et mal ficelé.

La faute n’en revient pas aux acteurs qui tentent de sauver ce truc en sur-jouant mais rien n’y fait. André Dussolier est décapant et en fait des tonnes. Il sur-joue son rôle de beauf à casquette en Renault Scénic. Le comédien est particulièrement habité, des élans de folie émanent de son regard. Victoria Abril est pétillante et apporte une belle chaleur venue d’Espagne. Elle ne résiste visiblement pas à l’envie d’exposer une fois de plus ses seins et ses fesses. Ils nous font vivre les péripéties de ce couple avide d’argent, qui souffre tout simplement de sédentarité. On tombe dans l’ineptie franchouillarde.

Quand on gratte un peu le vernis sociale, on s’aperçoit que les apparences sont trompeuses.

Une comédie marrante sur la bêtise humaine.

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