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Je l’aimais de Zabou Breitman

jeudi 30 avril 2009, par Olivier Bruaux, Thibault Lebert


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affiche je l'aimais poster Anna gavalda Zabou breitmanJe l’aimais
- Date de sortie France : 06/05/2009
- Genre : Drame Durée : 1h52

Synopsis :

En une nuit, Pierre va partager avec sa belle-fille Chloé, ce grand secret qui le hante depuis vingt ans, celui qui le mit face à lui-même, à ses contradictions et à ses choix, à son rôle d’homme et à ses manques. Le secret de cet amour pour Mathilde, pour lequel il n’a pas tout abandonné, choisissant une route plus sûre et plus connue. En une nuit, nous saurons la vie d’un homme qui n’osa pas.

Le saviez-vous ?

Olivier bruaux redacteur en chef www.cinephoto.fr www.ilovecinema.fr

- Je l’aimais est la seconde adaptation d’un roman d’Anna Gavalda après Ensemble c’est tout de Claude Berri.

- Zabou avait dit non au début à la proposition du producteur, ne voyant pas ce qu’elle pourrait apporter de plus au roman. Et puis en relisant le livre (dix fois) elle eut quelques idées : "j’avais envie d’un plan très large et très serré qu’on ait le temps de voir cet homme et cette femme" itélé, Zabou Breitman, 27 avril 2009

- Zabou a déjà goûté à la chanson puisqu’elle se lança, sans convaincre totalement avec un titre en duo, Adélaïde.

- Enfin, Zabou fut une des présentatrices vedettes de Récré A2 au côté de Dorothée dans les années quatre-vingt.

Vlu ou entendu, citations & anecdotes de tournage ©

"Je trouvais une forme de classicisme, j’aime bien les histoires particulières, plus je lisais plus je me disais que anna Gavalda avait le sens du cinéma" RTL, 5 mai 2009

"[Daniel] Au début il s’est dit hou !, l’eau va être froide !. Il est pudique, plusieurs fois il m’a fait pleurer" Zabou Breitman, Rtl

L’avis critique de Thibault

Thibault Lebert

Après l’amour au delà de la maladie mentale et de l’amour homosexuel, Zabou Breitman s’empare de l’amour coup de foudre et adapte Je l’aimais, roman d’Anna Gavalda.

Chloé dont le mari vient de la plaquer pour une autre, sans qu’elle n’ait rien vu venir, est emmenée par son beau père à la campagne avec ses deux enfants. Ce dernier qui ne prend nullement fait et cause pour son fils, tente de prendre la mesure des choses et, autour d’un bon feu de cheminée, se laisse aller à des confidences, espérant qu’en s’ouvrant à elle de ses propres souffrances, il atténuera les siennes. Pierre va se libérer d’un lourd fardeau en racontant l’aventure qu’il n’a pas osé vivre pleinement, de peur de faire souffrir sa famille. Partir ou rester ? Vivre ou survivre ? Être malheureux ou rendre malheureux ? Aimer ou rentrer dans le rang ? Tels sont les questions que pose le film.

Pour raconter cette histoire, il aurait fallu creuser davantage les caractères et les conflits et opter pour une mise en scène plus incisive. Au contraire Zabou Breitman s’appuie sur une délicatesse naturelle et une sobriété qui lissent trop le récit. La réalisation est assez molle. Tout est convenu. La réalisatrice appuie un peu trop ses effets qui deviennent inutiles et répétitifs. Sa mise en scène manque parfois de profondeur. De plus, elle revient inutilement sur des éléments d’exposition. On regrette les allers-retours passé-présent qui cassent le rythme du film.

Le démarrage du film est un peu poussif, avec beaucoup de longueurs. L’histoire d’amour est insipide au plus haut point. Ce qui devait être une passion dévastatrice sonne creux comme un tonneau. Les dialogues sont sans surprise, sans profondeur et sans invention. On sent une certaine théâtralité dans les répliques. De plus, le film s’enfonce dans des longueurs abyssales. Les moments qui se veulent poétiques et métaphoriques alourdissent énormément le métrage car ils sont souvent déjà vu et ratés. L’émotion est absente. Il manque la magie, la magie de l’amour.

Cette histoire sirupeuse ne présente aucun angle d’attaque intéressant. Tout est glissant, dans la mièvrerie et la convention, alors que l’ambition commune de l’auteur et de la réalisatrice était de livrer un grand moment de passion contrariée.

D’une beauté et d’un charme naturel, Marie-Josée Croze est sublime. Elle possède un énorme charisme et illumine le film. Elle est parfaitement mise en valeur. En revanche Daniel Auteuil n’est pas au mieux de sa forme. Son rôle ne lui convient pas : il rame. Tout sonne faux. Il s’ennuie et n’y croit pas. L’acteur en fait trop. Certains rôles secondaires sont bien assurés tel que la fidèle secrétaire et Christiane Millet en épouse bafouée

Une fresque illustrant le vieil adage "Mieux vaut avoir des remords que des regrets". Le film manque de souffle et est beaucoup trop lent pour nous tenir accrocher à lui jusqu’à la fin. Creux et ennuyeux. N’est pas Wong Kar Waï qui veut.

Fiche technique

Réalisateur : ZABOU BREITMAN

Casting : DANIEL AUTEUIL , MARIE-JOSEE CROZE , FLORENCE LOIRET-CAILLE

Scénaristes AGNES DE SACY, ZABOU BREITMAN

Ecrivain : ANNA GALVALDA (roman)

Directeur de la photo : MICHEL AMATHIEU

Compositeur KRISHNA LEVY

Producteur : BABE FILMS

Partenaire TV : FRANCE 2

Distributeur : SND

Pays : France

Année de production : 2008

Site web : Cliquez ici

Visa : 117476

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