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Looking for Eric de Ken Loach (critique)

mardi 2 juin 2009, par Olivier Bruaux, Sandrine Liochon


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Le zoom express d’Oli

Olivier bruaux redacteur en chef www.cinephoto.fr www.ilovecinema.frC’est notre coup de coeur de la semaine avec une scénario surprenant, très bien écrit. Bien que le rôle d’Eric Cantona ne soit pas une grande surprise au regard des aphorismes que nous lui connaissons, la réalisation et l’histoire nous emportent entre comédie et drame. Rien que pour la splendide scène de règlement de compte à la Éric, chaussez vos crampons pour taper dans le ballon avec notre grande star du football. Vous en ressortirez avec le sourire tout en ayant vu une subtile comédie sociale en plein coeur de Manchester. United we are !

L’avis critique de Sandrine Liochon

Impossible au vu du titre de ne pas penser à Looking for Richard d’Al Pacino qui faisait référence à Shakespeare. Pas grand chose à voir pourtant. Ken Loach nous livre une fois de plus de très beaux rapports humains : comment un has-been peut retrouver confiance en lui et mener sa vie tel qu’il le désire au lieu de la subir. Le personnage principal : ordinaire, malchanceux, déshérité du sort semble t-il, a atteint un point de non-retour en risquant sa vie en voiture, en mettant à jour sa faille intérieure. Il trouve un mentor tout à fait inattendu en la personne du footballeur Eric Cantona qui montre ici toute son humanité indépendamment du mythe vivant qu’il constitue. Nous sommes en présence d’une quête initiatique vers la vérité et la lumière dont le héros, contrairement aux films d’héroïc-fantasy, n’est pas un enfant ou un adolescent mais un homme d’âge mûr qui a échoué à être le Prince Charmant qu’il voulait être dans sa jeunesse, le travailleur compétent et motivé, le père de famille aimant et respecté. Opposant un faux carcan d’indifférence à l’insupportable échec de son existence, il se réfugie dans le rêve, la boisson et la seule chose positive qui lui reste et qui est loin d’être négligeable : ses amis. Surgi du néant, Eric Cantona vient inexplicablement le secourir : ami invisible pour tout autre que le héros (comme le lapin pour James Stewart dans Harvey). Il vient le soutenir, l’encourager et le conseiller par une série de proverbes. Retenons celui-ci pour la morale du film : "Tu as toujours plus de choix que tu ne penses". Comment ressaisir son destin pour le maîtriser à partir des cartes à sa disposition, voici ce que ce beau film nous montre et nous encourage à faire.

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