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The Box de Richard Kelly

mercredi 11 novembre 2009, par Thibault Lebert


The Box de Richard Kelly

Synopsis

Norma et son époux mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis jusqu’au jour où une mystérieuse boîte est déposée devant leur domicile. Quelques jours plus tard, se présente l’énigmatique Arlington Steward qui leur révèle qu’en appuyant sur le bouton rouge de la boîte, ils recevraient 1 000 000 $, mais cela entraînerait la mort d’un inconnu...

L’avis critique de Thibault

Thibault Lebert

Troisième long métrage de Richard Kelly après Donnie Darko et Southland Tales, The Box est l’adaptation de la nouvelle Le Jeu du bouton de Richard Matheson.

Norma et Arthur forment un couple américain lambda dans les années 70. Leur statut de gens ordinaires va poser le dilemme auquel l’inquiétant Arlington Steward va les confronter, en termes universels : que feriez-vous si l’on vous proposait une fortune pour pousser un bouton et provoquer ainsi un homicide ? La boîte contient un cadeau empoisonné.

A mi-chemin entre la science fiction et l’horreur, The Box est passionnant. Même si le scénario est complexe, il reste cohérent et original. L’histoire n’est pas aussi simple qu’elle n’en a l’air. Pour l’écriture du couple Lewis, Richard Kelly s’est inspiré de ses propres parents. Son père travaillait pour la NASA sur un projet d’exploration de Mars. De plus, il n’hésite pas à rendre un hommage prononcé aux films de science fiction des années 50-60.

Richard Kelly sait préserver le suspense et l’angoisse avec une tension qui reste constante. En effet, les informations sont distribuées petit à petit au compte gouttes, quitte à nous manipuler. La musique est présente du début à la fin et renforce bien l’effet de suspense. Comme dans un puzzle, il faut rassembler petit à petit les pièces. The Box est une fable, c’est-à-dire une histoire qui nous donne une leçon de vie. Ici, la morale du film n’est pas stupide et les thématiques sont plus profondes qu’elles n’en ont l’air. On ne peut pas en sortir insensible. La fin du film est inattendue, cruelle, frustrante et bouleversante.

Le couple formé par James Marsden et Cameron Diaz est vrai. Il existe réellement à l’écran dans toute leur complexité, passant par toutes les émotions. Ils incarnent à eux deux l’image glamour du rêve américain comme l’étaient Léonardo Di Caprio et Kate Winslet dans Les noces rebelles de Sam Mendes. Cameron Diaz trouve son meilleur rôle depuis longtemps. Loin de ses rôles dans X-Men et 27 robes, James Marsden véhicule la mélancolie. Frank Langella, vu cette année dans Frost Nixon, avec sa gueule cassée est à la fois manipulateur et touchant.

Richard Kelly réussit une fable intrigante et émouvante, entre thriller et fantastique et signe une mise en scène soignée, ressuscitant La Quatrième Dimension. Un thriller psychologique et philosophique réussi.

Fiche Technique

Genre : Thriller, Science fiction

Nationalité : Américaine

Réalisation : Richard Kelly

Casting : Cameron Diaz, James Marsden, Frank Langella, Sam Oz Stone, Gillian Jacobs, James Rebhorn, Chris Conte, Andrew Levitas, Basil Hoffman, Frank Ridley, Michele Durrett, Lisa K. Wyatt, Jenna Lamia, Michael Zegen, Kevin DeCoste, John Magaro, Ian Kahn, Scott Winters, Kevin Robertson, Allyssa Maurice, Sal Lizard, Evelina Oboza, Mark S. Cartier, Paul Locke, Donald Warnock, Kathleen Fitzgerald, Drew Rose, Matthew C. Flynn, Nicholas Cairis, Floyd Richardson, Al Conti, Sam Blumenfeld, Doug Dulaney

Durée : 115 min

Année de production : 2009

Attachée de presse : Michel Burstein

Date de sortie : 04 novembre 2009

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