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Fin de la Grande Vadrouille de Gérard Oury

mercredi 26 juillet 2006, par Thibault Lebert


Voir en ligne : Photos de Gérard Oury et ses acteurs fétiches

Thibault Lebert

Gérard Oury nous a quitté le 20 juillet à 2006 Saint Tropez. Revenons un instant sur la carrière de ce roi du rire.

Après avoir suivi les cours de René Simon, il intègre le Conservatoire. Trois ans plus tard, il monte sur scène avec la pièce Britannicus de Jean Racine. En 1945, il continue son activité au théâtre en abordant quelques seconds rôles au cinéma. Il décide de passer à la réalisation en 1959 avec La Main chaude avec Macha Méril.

Le réalisateur tourne Le Corniaud en 1964 avec Louis de Funes et Bourvil dans les rôles respectifs de Léopold Saroyan et Antoine Maréchal. Pari gagnant : 12 millions de spectateurs viennent acclamer le tandem. La 2CV réduite en pièce et le « Oh ! Mais elle va marcher beaucoup moins bien » reste dans les mémoires et fait l’objet de nombreuses parodies - la dernière en date se trouvant dans le 33e album des Aventures d’Astérix.

Fort de ce succès, Oury reste dans la veine de la comédie populaire avec La Grande Vadrouille en 1966 (17 millions de spectateurs, soit le deuxième film le plus vu de l’histoire du cinéma français après Titanic réalisé par James Cameron). Pour La Folie des grandeurs, adaptation de la pièce Ruy Blas de Victor Hugo en 1971, Gérard Oury voulait réunir le duo gagnant mais la mort de Bourvil l’obliga à le remplacer par Yves Montand. Le streap tease d’Alice Saprisch reste dans les mémoires. Viennent ensuite Les Aventures de Rabbi Jacob en 1973 et, en 1982, L’ As des As où il exploite la fibre comique de Jean-Paul Belmondo.

Pour l’écriture des scénarios, il bénéficie de l’aide et de la complicité de sa fille, Danièle Thompson - fruit de son union avec l’actrice Jacqueline Roman.

Il continue d’appliquer son humour burlesque dans ses films suivants Vanille fraise et La Soif de l’or mais le public n’est plus au rendez-vous.

En 1993, le cinéaste reçoit le César d’Honneur. Depuis, il se fait rare et n’a tourné que deux films. Fantôme avec chauffeur en 1995, où il réactualise le duo d’acteurs en confiant à Philippe Noiret et à Gérard Jugnot les rôles principaux. Et Le Schpountz en 1999, dans lequel il aborde les sujets du racisme et de l’intolérance.

- À lire sur iloveCinema.fr, Bio-filmographie de Gérard Oury

P.-S.

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