Le film (magnifique) de Lucas Belvaux est bercé par une musique jazz qui n’est pas sans rappeler les airs de Miles Davis. L’on sent très bien l’envie de nous remémorer le terrible Ascenseur pour l’échafaud dont les notes du maître noir américain accompagnaient Jeanne Moreau jusqu’à l’exécution.
Cette filiation n’enlève rien au talent du compositeur Ricardo Del Fra qui signe un habillage musical qui fait corps avec les personnages écrasés par le fardeau de leur condition, leur destin (...)