I love cinema

Accueil du site > DVD-Blu-Ray-films > Chaïm Soutine, DVD documentaire de Valérie Firla

Chaïm Soutine, DVD documentaire de Valérie Firla

vendredi 11 avril 2008, par Olivier Bruaux


Voir en ligne : www.ilovecinema.Tv, stars, interviews, news, cinema & films

DVD Vidéo (+ d’infos)
Chaïm Soutine
Un film original écrit par Murielle Levy et Valérie Firla, réalisé par Valérie Firla

Soutine. Le nom est familier, l’oeuvre de l’artiste moins. L’homme, juif russe né dans un shtetl de l’actuelle Biélorussie, est plus mystérieux et méconnu.
Quelques livres, un film réalisé en 1962 par Jean-Marie Drot, une tombe au cimetière du Montparnasse, ce sont les maigres indices à partir desquels les auteurs ont mené l’enquête. Parties sur les traces de Soutine, elles ont retrouvé des témoins, sa fille, Aimée Soutine, deux de ses modèles, des habitants de son dernier lieu de vie, Champigny sur Veude. Elles ont filmé les endroits qu’il a peints. Des images d’archives complètent ces témoignages. D’autres intervenants, plus officiels, notamment Joséphine Matamoros, conservatrice du musée d’Art moderne de Céret, parlent de Soutine et de sa place dans l’histoire de l’art.
Emigré à Paris en 1912, il y côtoie ceux qui deviendront les grands du siècle naissant : Chagall, Modigliani, Foujita, Picasso... Dans la misère et la solidarité de La Ruche, les amitiés se nouent, se rompent parfois ; car déjà se dessine le caractère ombrageux, meurtri du personnage. La touche de son pinceau concrétise alors ce déchirement intérieur en tordant les lignes et en épaississant la matière. Si l’oeuvre de la maturité est moins « agressive », plus harmonieuse, c’est que Soutine s’est battu tout au long de sa courte vie pour en discipliner les lignes. Le documentaire de Valérie Firla et Murielle Levy fait plus que rendre justice à un peintre majeur de l’École de Paris. Leur enquête minutieuse, leur fascination manifeste pour l’homme, nous offrent une approche subtile de l’oeuvre et la rencontre avec un personnage complexe, souvent détestable et profondément attachant.
Co-production Les Productions du Golem / France 3 Sud / Réunion des musées nationaux Voix : Zabou Breitman

Editions Rmn : 52 minutes ; son Stéréo, film couleur 16/9 ; version originale française ; version anglaise : commentaire audio, archives et entretiens sous-titrés ; prix : 22 € ; RMN : AV 600064 ; code barre : 3336728371854 ; parution mars 2008 ; diffusion Arcades communiqué Contact presse : Réunion des musées nationaux Annick Duboscq Tél : 01 40 13 48 51 annick.duboscq@rmn.fr

Chaïm Soutine aujourd’hui

Expositions en 2007 et 2008

Bâle : Kunstmuseum, Soutine et le modernisme du 16 Mars 2008 au 6 Juillet 2008

Paris : Pinacothèque de Paris, Chaïm Soutine du 10 Octobre 2007 au 2 Mars 2008

Soixante cinq ans après sa mort, les collections privées constituées de son vivant se dispersent et sont mises en vente. Ces dernières années, sa cote s’est envolée, atteignant 17 millions de dollars pour le portrait d’Edmond Brazès.

On sait aujourd’hui qu’un homme d’affaire, juif russe, comme lui, rassemble à prix d’or une importante collection d’oeuvres, symboles pour lui de leur culture commune. Peut-être un jour, ouvrira-t-il un musée dans le pays d’origine de Soutine...

Ses collectionneurs

Jonas Netter est le premier à s’intéresser aux oeuvres de Soutine dès 1917. Aujourd’hui encore on dit que sa collection reste l’une des plus importantes. L’arrivée à Paris du Docteur Barnes, riche collectionneur qui tenait sa fortune de l’invention d’un médicament, a remué le tout Paris artistique de cette époque. Il arrivait manifestement avec la volonté de procéder à des acquisitions extrêmement importantes. Dans une lettre Barnes écrit : « C’est en 1922, dans un petit bistrot de Montparnasse, que j’ai vu pour la première fois une oeuvre de Soutine et je l’ai achetée. Paul Guillaume était avec moi et savait que Zborowski possédait de nombreuses toiles de Soutine. Le lendemain, Guillaume m’accompagna au domicile de Zborowski et je commençais une série d’examens des peintures qui dura deux journées entières. Je finis par en acheter 52. »

Jacques Guérin, grand bibliophile et aussi grand collectionneur de tableaux de Soutine à qui il achètera des tableaux même pendant l’Occupation.

M arcellin et Madeleine Castaing, amateurs d’art, collectionneurs de Modigliani puis de Soutine. Il peut grâce à eux, rencontrer le tout Paris.

Ses amis

Soutine va entretenir avec Modigliani une amitié qui va durer jusqu’à la mort de Modigliani qui disparaît en janvier 1920. Une monographie sur Soutine écrite par Elie Faure sort en 1929. Élie Faure est un médecin amateur d’art, célèbre pour sa gigantesque histoire de l’art. Il connaît Soutine depuis 1927 et le considère comme le plus grand peintre vivant. En 1937, Soutine s’installe Villa Seurat à Paris. Sa voisine est la sculptrice Chana Orloff.
Elle témoigne dans un article de la délicatesse de ses manières et de sa mise méticuleuse, si loin de l’atelier sale et désordonné, de son intérêt pour Bach, de ses efforts pour parler un français châtié auprès d’Elie Faure. Elle évoque sa maladie d’estomac qui le faisait terriblement souffrir et comment, après n’avoir pas pu résister à l’odeur d’un bon repas, il lui en voulait le lendemain de son indigestion. Enfin elle se souvient de ses mains admirables, qu’il portait souvent à sa bouche en parlant, comme s’il révélait un secret. Et aussi Krémègne, Kikoïne, Picasso, Mietschaninoff, Udo Einsild, Foujita... Eléments biographiques

Quelques dates : Né en 1893 à Smilovitchi (près de Minsk) en Biélorussie actuelle. Il émigre en France en 1912, vit à Paris, à La Ruche, à la Cité Falguière et à Villa Seurat. Il fait de nombreux voyages entre 1917 et 1924 à Céret, Cagnes et Vence. Il connaît le succès à partir de 1922 grâce au Docteur Barnes. Toute sa vie malade de l’estomac, il part peindre dans l’Yonne en 1939, la guerre éclate. Soutine est juif, il est obligé de fuir. Il meurt de sa maladie, faute de soins en 1943 à Paris.

Dans quels musées peut-on voir ses tableaux ? E n France : Musée de l’orangerie ; Musée d’art moderne de la Ville de Paris ; Centre Pompidou ; Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme ; Musée Calvet à Avignon ; Musée des Beaux-Arts de Grenoble ; Musée des Beaux-Arts de Troyes ; Musée des Beaux-Arts à Chartres ; Musée d’Art Moderne de Céret. A l’étranger : en Suisse, aux Etats-Unis, au Japon ...

Répondre à cet article



photos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquesphotos critiquephotos critique
Cliquez sur les affiches pour les photos & critiques