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Incognito de Eric Lavaine (critique)

mercredi 6 mai 2009, par Olivier Bruaux, Sandrine Liochon, Thibault Lebert


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Affiche du film Incognito poster duboscINCOGNITO
- Comédie, Tous publics
- Durée : 1h34
- Date de sortie : 29/04/2009

Synopsis :

Lucas est devenu une superstar en s’étant approprié les chansons d’un ami qu’il croyait disparu. Soudainement, cet ami réapparaît. Lucas, pour lui cacher sa fortune et sa célébrité, commet l’erreur de demander à Francis, un comédien raté, de prendre sa place.

L’avis critique d’Oli

Olivier bruaux redacteur en chef www.cinephoto.fr www.ilovecinema.fr Incognito se fraye gentillement un chemin parmi les comédies pas drôles de ce début d’année et s’évite un rodéo calamiteux entre les noix de Coco que vous pourriez rencontrer dans votre Safari cinéphile. La raison en est un contrôle assez savoureux de la gestuelle souvent navrante de Franck Dubosc dans la plupart de ses films. Ici, malgré quelques travers qui reviennent au galop, l’acteur se limite à vouloir être drôle alors que la plupart du temps il croit être drôle. Et ça marche car certaines des situations nous arrachent quelques sourires. Les scènes de groupe sont assez réussies avec un Bénabar assez sobre et juste pour un débutant. Il est vrai qu’il joue un rôle, déjà composé, de jeune chanteur à succès, ce qui lui évite quelques fausses notes de jeu.

Reste que le film garde un gros défaut, celui de nous imposer un Franck Dubosc dans un rôle éculé et archi gonflant de parasite vivant au radio-crochet de son idole de colocataire.

Pour les amateurs de Camping 2 à venir, pas la peine de vous déplacer puisque Dubosc, encore nu, se fait déjà un plaisir de retirer le maillot de bain moule bite qu’il a laissé au lavage. La Wii à poil, non merci !

Vlu ou entendu ©

Incognito mais adulé par une Nanty : "Quand j’ai lu le scénario d’Incognito, j’ai pleuré de rire comme quand je lisais Le petit Nicolas " Isabelle Nanty, RTL, 29 avril 2009

"Je joue à la Wii bowling (nu) mais je vous rassure je ne montre pas la quille." Franck Dubosc, grosses têtes, RTL, fin avril 2009

L’avis critique de Sandrine Liochon

Un drôle de film, une bonne comédie qui joue sur le thème du duo (comme chez Francis Veber) sans s’y rattacher exclusivement. Les personnages secondaires sont très intéressants aussi surtout la femme aimée du chanteur et Isabelle Nanty. Les paparazzi sont très bien rendus et l’histoire est belle et intéressante.

Cas de conscience : à quoi est due la réussite ? à qui ? pourquoi l’un plutôt que l’autre ? Dubosc mime et son hilarante compagne réussissent à sortir du gag lourd pour tomber dans le questionnement subtil sur ce qu’est un artiste réussi. Il incarne un personnage courageux et touchant car il croit à son art malgré tous les déboires qu’il a connus et sa manière d’être est vraiment drôle. Les gags sont réfléchis et tombent juste.

Une comédie sympathique et vraiment drôle. On regrette seulement de ne pas y entendre plus de chansons de Benabar.

Le saviez-vous ?

Olivier bruaux redacteur en chef www.cinephoto.fr www.ilovecinema.fr

Eric Lavaine avait réalisé la comédie dégentée Poltergay et a participé à l’écriture de la série H avec Jamel Debbouze, le duo de comiques Eric et Ramzy.

L’avis critique de Thibault

Thibault Lebert

Co-écrit avec le chanteur Bénabar, Incognito d’Eric Lavaine ressemble à ces bonnes vieilles comédies de boulevard que faisait à l’époque l’équipe du Splendid.

Luka est passé du bus 42 de la RATP à l’Olympia grâce aux chansons d’un petit carnet bleu, écrites par un ami mort d’une overdose à Hambourg. Quand, fraîchement arrivé d’Inde le défunt ressurgit dans la vie de la superstar. Luka choisit de ne pas lui avouer sa fulgurante ascension. Il va lui cacher sa véritable profession pour éviter d’être démasqué. L’exercice ne devra durer que trois jours.

Du mensonge naissent les quiproquos, grand classique du cinéma, mais grâce à la simplicité et au naturel de Bénabar, on se laisse prendre au piège de cette comédie bien ficelée. Incognito égratigne sans vergogne la presse trash, le milieu du show-bizz bling-bling et les parasites qui gravitent autour des célébrités. Le film est moderne dans son approche de la presse people. Le mélange entre la réalité et la fiction est voulu pour donner l’illusion que l’histoire présentée est vraie. Le scénario est bien ficelé et tient la route. Il trouve alors une matière étonnante et réjouissante à divers quiproquos. Les gags sont tellement réussis et nombreux que cela a finalement peu d’importance. Ils s’enchaînent à une allure frénétique. Le film met en place une mécanique comique imparable et s’impose comme une comédie vraiment très efficace. Les dialogues font mouche. Les répliques sont originales et irrésistibles. Elles fusent, sont courtes et percutantes. Il existe même des perles. Des bons jeux de mots et de belles réparties comme on n’en voit pas si souvent. La bande son de Bénabar est superbe. Ceux qui apprécient le chanteur auront le plaisir de l’entendre interpréter plusieurs extraits de chansons, dans des registres certes très différents du vrai Bénabar.

Bénabar fait une belle entrée dans le septième art avec un jeu vraiment très convaincant. Surprenant, sa première prestation est honorable. Il a le mérite de commencer fort avec une comédie qui repose en grande partie sur ses épaules. L’acteur chanteur arrive à incarner avec justesse le rôle de Lucas, simple contrôleur RATP qui devient rock star. Très tendre dans son rôle d’artiste de mimes en stand-by et de copain hyper collant mais hyper sympa. Franck Dubosc est fidèle à lui-même. Au mieux de sa forme, il joue son personnage habituel, mais d’une façon plus sobre. Du coup, son jeu est irrésistible et moins irritant. Il n’en fait ni trop, ni pas assez et reste d’une redoutable efficacité, mais en plus, il devient touchant. D’une sobriété et d’un naturel confondant, Jocelyn Quivrin est impeccable. Anne Marivin, apperçue dans Bienvenue Chez les Ch’tis, joue avec délectation. Isabelle Nanty est désopilante dans son rôle d’agent délurée. Elle est formidable. Virginie Hocq est irrésistible dans le rôle de la crapaude. Yolande Moreau en mère éplorée, reste égale à elle-même, discrète dans sa rapide apparition. Pierre Palmade intervient en guest-star dans son propre rôle.

Incognito, c’est un peu L’effet papillon : un petit mensonge et de grandes conséquences...

Fiche technique

Réalisateur : ERIC LAVAINE

Casting : FRANCK DUBOSC , BENABAR , JOCELYN QUIVRIN , ANNE MARIVIN , ISABELLE NANTY , GERARD LOUSSINE , FRANCOIS DAMIENS , VIRGINIE HOCQ , YOLANDE MOREAU , PIERRE PALMADE , STEPHAN WOJTOWICZ , OLIVIER RIGO

Scénaristes : BENABAR, ERIC LAVAINE, HECTOR CABELLO REYES

Directeur de la photo : STEPHANE CAMI

Compositeur BENABAR

Producteurs PATHE RENN, SAME PLAYER

Distributeur : PATHE DISTRIBUTION

Pays : France

Année de production : 2008

Site web : Cliquez ici

Visa : 120832

Compositeur de la musique originale du film (BO) :

Site web officiel : ici

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