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Terminator Renaissance de McG

vendredi 12 juin 2009, par Olivier Bruaux, Thibault Lebert


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Synopsis

En 2018, après l’apocalypse qui a vu s’affronter les hommes et les robots, John Connor est devenu le chef de la résistance humaine contre Skynet et son armée de Terminators. Sa vision du monde est pourtant remise en cause par l’apparition de Marcus Wright, un inconnu qui se souvient seulement de s’être trouvé dans le quartier des condamnés à mort. Connor doit découvrir si Marcus a été envoyé du futur ou s’il est un rescapé du passé. Alors que Skynet prépare l’assaut final, Connor et Marcus s’engagent dans une odyssée qui va les mener au coeur même des opérations de Skynet. Ils y perceront le terrible secret qui se cache derrière l’annihilation programmée de l’humanité tout entière...

Le clin d’oeil du rédacteur en chef

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Photo-montage Terminator 4

L’avis critique de Thibault

Thibault Lebert

A l’instar de Christopher Nolan avec Batman Begins, McG relance la franchise Terminator avec le quatrième volet du célèbre robot destructeur qui a explosé nos écrans en 1985. Le film, comme récemment Star Trek de J.J. Abrams, donne un nouveau souffle tout en restant fidèle à ses prédécesseurs avec une histoire qui sent le neuf.

2018. Le futur où plutôt, le commencement de la fin. C’est la guerre entre les humains et les machines. McG décide de mettre en avant le combat plutôt que l’histoire avec un film sombre, brut de décoffrage et intéressant sur le fond. Le réalisateur n’est pas James Cameron, mais nous gratifie quand même de plans ahurissants qui rendent l’action lisible. Après une scène de guerre en ouverture des plus impressionnantes, il nous offre un film explosif aux séquences spectaculaires parfaitement dosées à la testostérone dans un univers apocalyptique à ambiance poussiéreuse. L’univers post-apocalyptique qu’il dépeint est criant de vérité ; tout est ravagé, cradingue, des environnements jusqu’aux personnages, làs de cette guerre sans issue apparente.

Exit le schéma classique des trois opus précédents qui voyaient s’affronter deux machines ou un humain/machine avec les Connor, mère et fils, au milieu. Il y a donc d’un côté la résistance, mené par John Connor, et de l’autre, les différents modèles de Terminator menés par Skynet. L’histoire perd en nervosité, réduisant les Terminators à de simples machines tueuses sans subtilité. Certains robots semblent tout droit sortis de Transformers, les hélicoptères de Platoon, les routes jonchées de carcasses de voitures et de camions de Mad Max. On comprend comment John Connor devient le leader de la résistance et comment il rencontre son père ?

Le visuel du film est très stylisé. La photographie d’une tonalité granuleuse et terne accentue l’effet sombre du film. Les scènes d’actions sont très nombreuses et filmés à la manière d’un J.J Abrams. Les effets spéciaux sont impressionnants et éblouissants. Les clins d’oeils aux anciens volets sont nombreux et font chaud au cœur. Le "I’ll be back" est un peu détourné mais distrayant. Même Arnold Schwarzenegger, apparait le temps d’une scène. Certes, son visage est réalisé en 3D, mais il plaira aux nostalgiques ainsi que l’utilisation de la chanson de Gun’s N’Roses "You could be mine" rendue célèbre dans Terminator 2.

Après avoir porté le masque de Batman dans The Dark Knight, Christian Bale est crédible en militaire, en dehors de l’absence de tout second degré dans son jeu, de subtilité ou de fragilité. Comme si Bruce Wayne s’était réincarné en John Connor... Mais il se fait voler la vedette par Sam Worthington dont le personnage ambigu est approfondi. Il donne à son personnage, Marcus Wright, une dualité, une force et une profondeur qui manquent à John Connor, plus intéressé par les conseils laissées sur cassettes par sa mère, Sarah Connor, que par sa mission de leader de la rébellion. Sam Worthington et Christian Bale se livrent un très beau face à face. Le petit russe Anton Yelchin, déjà au casting de Star Trek et d’Alpha dog, nous propose aussi une très bonne interprétation de Kyle Reese. Il illumine la pellicule par son charisme et réussit à sortir du lot. Son rôle est important pour le futur. Helena Bonham Carter est très surprenante. Elle peut décidément jouer n’importe quel rôle. Certains personnages, notamment féminins, ne sont vraiment pas approfondis. Ils ne servent strictement à rien. Bryce Dallas Howard est inexploitée de manière légendaire. Au départ, le rôle devait être tenu par Charlotte Gainsbourg, qui a préféré renoncer pour tourner Anti-Christ qui lui a valu le prix d’interprétation à Cannes.

Terminator : Renaissance reprend ce que les deux premiers opus avaient mis en place en y apportant quelques éclaircissements. Le résultat du quatrième opus ne montre que des bons présages pour l’avenir... Plus qu’à attendre un 5 et un 6...

Fiche Technique

Genre : Science fiction, Thriller, Aventure, Action

Nationalité : Allemande, Britannique et Américaine

Réalisation : McG

Casting : Christian Bale, Sam Worthington, Anton Yelchin, Bryce Dallas Howard, Moon Bloodgood, Common, Jadagrace, Michael Ironside, Helena Bonham Carter, Roland Kickinger, Brian Steele, Jane Alexander, Chris Ashworth, Beth Bailey, Chris Browning, Terry Crews, Victor J. Ho, Dylan Kenin, Zach McGowan, Anjul Nigam, Michael Papajohn, Alan D. Purwin, Mark Rayner, Buster Reeves, Babak Tafti, David Douglas, Ivor Shier, Foued Zayani, Brian Reece, Frank Powers, Paul J. Porter, David Midthunder, William Arute, Brent Lambert, Lorenzo Callender, Emerson Brooks et la voix de Linda Hamilton

Durée : 108 min

Année de production : 2009

Titre original : Terminator Salvation

Date de sortie : 03 Juin 2009

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