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Confessions d’une accro du shopping

lundi 22 juin 2009


Voir en ligne : News, interviews : www.ilovecinema.tv La nouvelle télé du 7e art

Confessions d’une accro du shopping

L’avis critique de Sandrine Liochon

Le cinéma semble avoir réalisé avec des films comme Le diable s’habille en Prada et Sex and the city que les films mettant en scène des business women à problèmes étaient susceptibles d’amener un public important dans les salles obscures. Dans cette optique sont sortis ce mois ci The Women et Confessions d’une accro du shopping. Ce dernier film semble se caractériser par une superficialité encore plus grande que les autres. Il stigmatise pourtant habillement l’un des maux de notre société capitaliste : la consommation à outrance ou comment certaines personnes, des femmes surtout, pallient les manques affectifs et professionnels de leur existence par du matériel. Cette forme de boulimie se manifeste ici par un goût irrésistible de l’héroïne pour les vêtements et chaussures de créateurs. Sa garde-robe est le centre de son existence. Pour la remplir, elle doit gagner de l’argent d’où nécessité d’un job alimentaire qui va la faire sortir de son petit univers vestimentaire pour l’obliger à utiliser son intelligence. Elle adapte le monde à sa vision, expliquant les finances à ses lecteurs par le biais de son addiction au shopping.

Si le film est assez censé pour dire que l’habit ne fait pas le moine, il sait aussi montrer qu’il participe au symbolisme qui est au coeur de chaque être humain. Ici, c’est le foulard vert qui représente la journaliste et participe à son succès. Il est la quintessence de son être, non pour sa beauté ni pour son prix, mais pour la valeur sentimentale qu’il a pour celle qui le porte. Il incarne l’amour, l’amour vrai dissocié du matériel. Ne soyez jamais "addict" au superficiel, il vous rattrape et vous broie tôt ou tard.

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