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Faster, tournage & set-visit avec Dwayne Johnson The Rock

dimanche 21 novembre 2010, par Olivier Bruaux


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À fond la caisse

Dwayne Johnson est de retour et en quête de vengeance dans Faster, un thriller inspiré des films des années 70. Nous avons eu l’occasion d’aller à la rencontre des acteurs et de l’équipe technique, afin de découvrir les secrets de réalisation qui en font un film d’action pas comme les autres...

Il est 13 heures sous un ciel californien légèrement couvert, Dwayne Johnson est en train de poignarder quelqu’un à mort dans les WC d’une boîte de striptease, rien d’inhabituel sur le plateau de son tout dernier film : Faster. Après quelques années où il s’est consacré à la comédie tous publics et aux films d’aventure, Johnson est de retour dans le thriller d’action. Ce que Bob Teitel, producteur du film, décrit comme « un retour aux films des années 1970, style Bullit ou Le Point de non retour. »

Nous sommes sur le plateau de CBS Radford, où George Tillman Jr. – le metteur en scène de Faster – et son équipe sont en train de filmer une altercation entre Driver (Johnson) et un homme connu uniquement sous le nom de Baphomet. Cet incident n’a rien d’aléatoire. La victime figure sur une liste de plusieurs hommes qu’il tient coupables d’un cambriolage ayant mal tourné dix ans plus tôt. Cambriolage qui a entrainé la mort de son frère et lui a valu dix ans de prison avec isolement cellulaire. Enfin libéré, Driver cherche à se venger par tous les moyens…

Pour Johnson, le choix de Faster, qu’il décrit comme « un cinéma plus intense », s’est fait sans difficulté. « Etant donné que j’ai eu le scénario avec moi pendant à peu près deux ans, j’ai eu beaucoup de temps pour me mettre dans la peau du personnage ». « J’ai également énormément travaillé avec George Tillman et Bob Teitel sur le moindre détail, donc au moment de passer au tournage, tout s’est fait en un tour de main et à 200 km/heure. »

Faster met en scène trois personnages principaux – Driver (Johnson), Cop (Billy Bob Thornton) et Killer (le nouveau talent britannique Oliver Jackson-Cohen) – que l’on ne connaît dans le film que par ces pseudos et jamais par leurs vrais noms. C’est un choix de style hors du commun qui a séduit Teitel et toute l’équipe. « Nous nous sommes rendu compte que peu de studios aujourd’hui se lancent dans ce genre de films. C’est ce qui nous a intéressé », admet-il. Comment tout a commencé ? « J’ai adoré le protagoniste principal, et tous les autres. Le scénario est très bien écrit, les personnages sont profonds et complexes mais l’action se déroule sur une toile de fond très simple. » C’est donc un coup de chance que Johnson ait déjà croisé Teitel et le réalisateur Tillman Jr. « George et moi avons rencontré Dwayne il y a quatre ou cinq ans, à une époque où on travaillait sur un film qui ne s’est jamais fait », raconte Teitel. Un autre détail, et non des moindres, les a également attirés. « On s’est dit que les voitures seraient fabuleuses ! Une Chevelle des années 70 contre une Ferrari de 2009/2010. Vous imaginez ! A elle seule, cette idée nous a fait rêver. Je suis amoureux des vieilles voitures. J’adore ça. »

Johnson est tout aussi amoureux de son bolide. « C’est un bijou. Un vrai rêve à conduire ! J’ai toujours été fan des pickups, mais avec cette voiture, c’est une autre histoire. Elle est rapide et elle a même des Nitro Boosters. Un vrai jouet de garçon. » Même si nous n’avons malheureusement pas vu le combat entre la puissante Chevelle de collection et la Ferrari pimpante, Teitel nous promet un véritable chaos automobile dans la version finale. « C’est marrant parce qu’on voulait ancrer ce film dans la réalité par des tas de moyens. En plus de son ambiance hyper réelle, on voulait sentir l’action en donnant l’impression d’être vraiment dans la voiture. Il y a donc des tas de plans de coupes sur le levier de vitesse, et divers éléments. »

Bien que le produit fini abonde en armes à feu et voitures, les réalisateurs ont cherché à coller à cette volonté de réalisme et ainsi à éviter les pièges typiques de ce genre de productions. « Dans les films d’aujourd’hui, les armes ont une quantité infinie de balles. C’est ce qu’on a toujours dit », explique Teitel en riant. « Nous, on compte les balles, on est conscients du nombre et on montre les types qui rechargent leurs armes. De nos jours, on voit des films où ils ne rechargent jamais et ils tirent sans s’arrêter ! On a donc décidé de faire plus réaliste. Les acteurs ont dû apprendre comment recharger et tirer. C’était très intéressant parce qu’on les a envoyés tous les trois en camp d’entraînement et c’est Oliver Jackson-Cohen, qui incarne Killer, qui en a souffert le plus. Il a suivi l’entraînement physique, le yoga, les cours de tir et de conduite. On ne lui a pas laissé une minute et on l’a vu se transformer. »

Avec sa partenaire à l’affiche Maggie Grace, qui joue la complice/femme de Killer, tout aussi excentrique que lui, ils se sont surtout transformés à travers l’entraînement. « Ils nous ont poussés jusqu’à avoir envie de vomir », raconte Maggie Grace en riant. « Et l’équipe de tournage des bonus du DVD nous suivait partout, tout le temps ! »

En plus de l’effort de réalisme, il s’agissait de faire en sorte que le film ne ressemble en rien à tant d’autres productions sur fond de Californie. L’équipe de Faster a donc fouillée les environs de la ville pour lui donner un look bien particulier. Mission non sans difficulté pour une histoire qui s’étale sur toute la région. « Le plus difficile, croyez-moi, était de trouver les lieux extérieurs », raconte Teitel. « On a parcouru la région en voiture sans relâche et dans tous les sens. Elle est immense. Je vis en Californie depuis 14 ans et il y a encore des coins que je ne connais pas. Je m’en suis rendu compte en faisant le film. On ne voulait pas faire un film typique, on a utilisé LA comme un personnage du film, mais en choisissant les endroits désolés, les déserts, les lieux miteux. On voit rarement des palmiers. On a fait exprès de ne pas vraiment montrer le centre de LA, ou Beverly Hills, mais plutôt les environs. On a travaillé avec la Film Commission. Un grand nombre des membres de l’équipe technique nous ont dit : « c’est la première fois qu’on filme chez nous depuis des années ». Mais ça a très bien marché et on a des lieux incroyables. Un jour on filmait du côté de Lancaster une maison qui valait entre 40 et 50 000 dollars et le lendemain on était à Lake Hollywood pour en filmer une autre qui en valait environ 14 millions. Le contraste était dingue. »

Même si Driver, le personnage de Johnson, est un dur à cuire, il ne va pas avoir la tâche facile avec Killer, incarné par Jackson-Cohen qui change complètement de peau après un feuilleton d’époque pour la BBC (Lark Rise To Candleford). « Il y a en lui quelque chose d’imprévisible… » explique l’acteur. « Et je crois que Maggie Grace, quand nous nous sommes vus pour en parler, a dit que c’était comme de s’occuper d’un enfant, mais d’un enfant qui pouvait tout faire. Le fait est qu’il est extrêmement fantasque et un peu comme une bombe à retardement sur le point d’exploser. Et c’est exactement ça. Il y a tellement de trucs refoulés, de choses qu’il essaye de surmonter et de malaises au vu de ce qui lui est arrivé par le passé. Il essaie de se battre contre tout ça, d’être meilleur, d’aller plus vite, et ça le rend fou. »

Et même si le film contient des scènes d’action 100% adrénaline, il fait une place au côté dramatique comme en atteste Moon Bloodgood, qui joue l’ex-petite amie et ex-junkie de Thornton, Marina : «  Je pense vraiment que tous les personnages ont de la substance, et pas seulement ces petits rôles. Je serais ravie si les gens qui s’attendent à voir un film d’action soient contents du résultat tout en appréciant les personnages… Pour moi, en tant qu’actrice, quand j’aime un film c’est parce que je peux m’identifier à quelque chose, et apprendre ou ressentir. »

Reste-il de la place pour un peu plus d’action… ? « Je peux gifler Billy Bob Thornton ! » dit-elle en riant. Faster : égalité des chances de violence…

Auteur : James White

Distribution : Sony Pictures Releasing France

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