I love cinema

Accueil du site > Critiques & Films > Critiques cinema reviews > La Famille Wolberg d’Axelle Ropert

La Famille Wolberg d’Axelle Ropert

dimanche 21 février 2010, par Thibault Lebert


Voir en ligne : www.ilovecinema.tv La nouvelle télé du 7e art

La Famille Wolberg

Synopsis

Il est capable de faire un discours étonnant sur la soul américaine à des écoliers éberlués, de se mêler de la vie privée de ses concitoyens, ou encore de faire jurer à sa fille de 18 ans que jamais, au grand jamais, elle ne quittera la maison familiale. C’est Simon Wolberg, maire d’une petite ville de province, amoureux fou de sa femme, père envahissant et fils provocateur ! C’est l’obsession de la famille qui porte cet homme. Qui le pousse à mettre à l’épreuve ces liens, à en vérifier la force et la fragilité...

L’avis critique de Thibault

Thibault Lebert

La Famille Wolberg est le premier long métrage réalisé par Axelle Ropert, qui avait déjà mis en scène le moyen métrage Etoile violette en 2006.

C’est l’histoire d’une famille où tout part en vrille quand les dix-huit ans de la fille ainée arrivent. Le vernis craque et chaque personnage se révèle vraiment. Le film parle surtout de la famille de manière globale, dans son ensemble, des relations frère/sœur, père/mère, du départ des enfants et de la pérennité du couple. Qu’est-ce qu’un père de famille ? Comment un homme et une femme peuvent rester ensemble des années durant ? Comment laisser ses enfants partir et comment quitter son père et sa mère ? Les thèmes sont éculés mais toujours important !

Sans pathos, le film est juste et montre bien les doutes que l’on peu avoir lorsque l’on essaye de paraitre fort. Le discours du père à l’anniversaire de sa fille est très émouvant comme la rencontre entre le blond et le père sous la pluie. C’est beau et touchant. S’il n’évite pas quelques longueurs, il met en place une vraie personnalité de metteur en scène pour sa réalisatrice. La bande originale est quant à elle excellente, entre blues et soul.

Après Le Petit Nicolas dans le rôle du voisin Monsieur Blédur, François Damiens sait être sérieux. Il nous touche au plus profond de notre être en nous montrant un vrai potentiel dramatique. Tout en retenue, il est bouleversant. Valérie Benguigui est très juste et émouvante. Elle réussi enfin à avoir un vrai premier rôle, si souvent cantonnée à jouer les seconds ou troisièmes. Outre Jean-Luc Bideau dans le rôle du grand-père et Serge Bozon dans son rôle d’oncle marginal, on retrouve le regretté Jocelyn Quivrin dans un emploi froid et distancié plutôt agréable et déroutant. Le comédien est mort dans un accident de la route le 15 novembre 2009. On le retrouvera une dernière fois dans Ensemble, c’est trop de Léa Fazer. Les deux enfants sont aussi très bien interprétés par Leopoldine Serre (La première fois que j’ai eu 20 ans) et Valentin Vigourt (Un secret). L’adolescente est souvent énervante mais aussi touchante et le petit garçon intéressant avec un côté très secret.

Un premier film tendre et mélancolique, souvent drôle au début, très émouvant à la fin, en tout cas qui ne laisse pas indifférent. Cette famille Wolberg est parfois déroutante, mais finalement très attachante. Un moment de vie très touchant.

Fiche Technique

Genre : Comédie dramatique

Nationalité : Française

Réalisation : Axelle Ropert

Casting : François Damiens, Valérie Benguigui, Valentin Vigourt, Leopoldine Serre, Guillaume Verdier, Serge Bozon, Jean-Christophe Bouvet, Jean-Luc Bideau, Jocelyn Quivrin et Axelle Ropert

Durée : 80 min

Année de production : 2009

Attachés de presse : Agnès Chabot

Date de sortie : 2 décembre 2009

Répondre à cet article



photos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquesphotos critiquephotos critique
Cliquez sur les affiches pour les photos & critiques