I love cinema

Accueil du site > Critiques & Films > Le secret de Moonacre (critique)

Le secret de Moonacre (critique)

mercredi 20 mai 2009, par Sandrine Liochon


Voir en ligne : www.ilovecinema.Tv, stars, interviews, news, cinema & films

Pour les fans d’héroïc-fantasy et ils sont nombreux à ce jour, Le secret de Moonacre attire tout de suite l’œil dès l’affiche. L’un des plus grands et des meilleurs classiques du genre : A la croisée des mondes a déjà été adapté avec grand succès en ayant pour interprète du rôle principal Dakota Blue Richards qui excelle dans ce registre. De plus, la présence de la lune en haut de l’affiche évoque l’astre qui se trouvait sur celle de Stardust, le mystère de l’étoile de Matthew Vaughn renvoyant à une mythologie ancestrale et indiquant clairement que les personnages vont être dominés par des forces qu’ils ne maîtrisent pas. La lumière est souvent au centre des affiches des films d’héroïc-fantasy (voir aussi par exemple Le secret de Terabitha, le titre commence pareil en plus) tandis que les coins sont plus obscurs : chaque fois il nous est signalé qu’un combat acharné va se livrer entre les forces du bien et du mal. La présence du livre précieux au centre nous fait penser à L’histoire sans fin de Michael Ende également adapté au cinéma en 1984 par Wolfgang Petersen et le lion fait clairement référence au Monde de Narnia. La licorne, animal purificateur et protecteur de la vierge innocente qu’est l’héroïne, est également utilisée dans Harry Potter : pour survivre, Voldemort a du boire du sang de licorne.

Vous l’aurez compris, Le secret de Moonacre conjugue donc habilement tous les grands thèmes fondateurs de l’héroïc-fantasy avec un début digne de Princesse Sarah : une orpheline livrée à elle même et au maigre secours d’une excentrique gouvernante doit se rendre chez un oncle sinistre et est attaquée en route par d’étranges bandits. Le prénom de l’un d’eux est Robin mais il paraît plus proche, à son allure, d’un personnage d’Orange Mécanique de Kubrick que d’un justicier.

Le cinéma ressort de derrière ses fagots un ouvrage anglais des années quarante profitant de la vague de succès inattendus de ce genre de thèmes. A quand un film d’héroïc-fantasy qui soit une pure création ?

Répondre à cet article



photos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquesphotos critiquephotos critique
Cliquez sur les affiches pour les photos & critiques