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Décryptage de l’affiche de Un prophète de Jacques Audiard

mercredi 2 septembre 2009, par Olivier Bruaux


Voir en ligne : News, interviews : www.ilovecinema.tv La nouvelle télé du 7e art

affiche Un prophète de Jacques Audiard a prophet poster Olivier bruaux redacteur en chef www.cinephoto.fr www.ilovecinema.frNon il ne s’agit pas d’une publicité pour un boeuf à l’eau grill ou d’une réclame pour d’autres restaurants de steaks cachée. Cette affiche est l’exemple parfait de ce que Un prophète cherche à démontrer, la violence du milieu carcéral. Ainsi les marques sur le visage du héros, Malik, ne sont qu’un rappel écorché des barreaux de porte et fenêtres de prison, barreau que le détenu se "mange" une pair de fois. Ici, la distinction entre l’ombre des barreaux et les stigmates des mauvais traitements ne se fait pas aisément et l’on devine une sorte de martyr pour la liberté symbolisée par la clarté de la lumière immaculant presque ce visage tourné vers le ciel tel un prophète, rayon d’espoir dans cette vie d’enfermement.

L’on peut retrouver cette allusion à la quête de la liberté dans l’affiche de Birdy qui, en plan large cette fois, nous montre le reflet, ce reflet ou filet de lumière qui passe à travers le prisme du grillage de la petite fenêtre surélevée, inaccessible. Audiard préfère cependant le gros plan sur son héros, figure de proue de la lutte pour la survie en milieu carcéral, car ses râles de souffrance et de rage se transforment petit à petit en désir fou de liberté et de puissance. affiche film BIRDY

Dans son ensemble, l’affiche nous propose de suite le thème de l’enfermement avec une mise en abîme de l’affiche même. Ce cadre dans le cadre renforce cet espoir de sortie que représente le reflet de la fenêtre de cellule qu’on ne voit pas. La partie extérieure est loin de montrer patte blanche et l’on devine l’insalubrité du milieu et les mauvais traitements par ces traces situées en bas, tel du sang séché mal lavé.

Enfin, comment ne pas compter Un prophète parmi les films du martyrologe du septième art ? Malik est barbu sur l’affiche, marqué au visage, presque torturé par sa prison. Jetons un coup d’oeil rapide comme un coup de fouet sur l’affiche de La passion du Christ de Mel Gibson et l’on pourra, outre le contenu religieux des deux titres de films, y trouver une volonté de montrer le héros souffrant dans l’état de son calvaire.

A lire sur www.ilovecinema.fr

- critique du film Un Prophète.

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