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Jimmy Rivière de Teddy Lussi-Modeste

mercredi 16 février 2011, par Olivier Bruaux


Voir en ligne : www.ilovecinema.tv

Synopsis

Jimmy Rivière est un jeune Gitan, solaire, nerveux, parfois trop. Sous la pression de sa communauté, il se convertit au pentecôtisme et renonce à ses deux passions : la boxe thaï et Sonia. Mais comment refuser le nouveau combat que lui propose son entraîneur ? Et comment résister au désir puissant qui le colle à Sonia ?

A propos du film & interview

Il s’agit du premier film de Teddy Lussi-Modeste, qui fait part de ses influences de cinéaste : "Très jeune, j’ai été marqué par le cinéma américain. C’était celui qui était le plus accessible et le plus apprécié par ma mère. De grands films ont marqué mon enfance comme Rumble fish ou Outsiders de Coppola. Ensuite, il y a eu la découverte d’autres cinématographies : italienne, française, chinoise, ou bien encore d’autres réalisateurs américains plus confidentiels comme Todd Haynes dont Velvet Goldmine a beaucoup compté pour moi."

"(...) Le film ne dénonce ni ne revendique rien, se défend Teddy Lussi-Modeste. En revanche, je pense qu’il a une portée politique. (...) Ce qui est politique, c’est de penser qu’un Gitan peut être, en 2011, le centre d’un récit dans lequel tout le monde peut se reconnaître. Ce qui est politique, c’est d’éclairer le personnage sur autre chose que son identité de Gitan. Ce qui est politique, c’est de montrer un jeune homme tel que les médias ou le cinéma n’en ont pas imaginé de semblable, non parce qu’il serait extraordinaire, mais tout simplement faute de s’y être vraiment intéressé, faute de connaissance".

Le réalisateur a choisi de s’éloigner du documentaire pour diriger une œuvre de fiction, plus en adéquation avec son choix de casting : "Le film aurait pu s’envisager sous un mode très documentaire, très à l’épaule, très axé sur les faits et gestes de Jimmy dans la communauté. Mais suivre cette pente-là m’aurait semblé artificiel, de l’ordre de la simulation, une afféterie. Du coup, choisir un acteur professionnel m’a donné envie d’aller davantage vers la fiction, le récit, le romanesque. A tous les niveaux, j’ai fait le choix de la stylisation contre le documentaire."

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