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Réactions suite au décès de Michel Serrault

lundi 30 juillet 2007, par Olivier Bruaux, Thibault Lebert


Quelques réactions

Un ami proche, l’abbée de la Morandais "c’était un homme généreux"

Le réalisateur, Pierre Tchernia

La mort de Michel Serrault laisse pour Pierre Tchernia, qui l’avait mis en scène dans Le Viager, « un grand vide ». « C’était une joie de travailler avec lui. Ce qui était magnifique, c’était son besoin de création, de faire les choses. Pour lui, le métier d’acteur était idéal : à chaque fois, il fallait inventer un personnage », a déclaré Pierre Tchernia. « Pour chaque scénario, il poussait les réalisateurs dans leurs retranchements pour savoir où ils voulaient l’emmener à travers le personnage », a-t-il ajouté. « Quand il a commencé les répétitions de « La cage aux folles, on ne savait pas comment le public allait réagir. Dans son numéro totalement clownesque de Zaza, il a réussi à glisser de l’humanité. C’était sa force avec tous les personnages, les plus comiques comme les plus odieux », a-t-il encore dit.

Le réalisateur, Jean-Pierre Mocky

« c’était un acteur qui prenait des risques, j’ai connnu Bourvil qui était du meme type« « On a fait 11 films en 30 ans et tous ces films ont été une joie » France 2, JT

« avec ses 135 films il restera meême avec ses plus mauvais«  « dans mes films on a essayé de lui donner une personnalité car il avait un physique assez banal »

Michel Serrault « était un homme polyvalent, l’un des plus grands acteurs français avec Jean Gabin ou Philippe Noiret« , a déclaré le réalisateur Jean-Pierre Mocky. « C’était un acteur formidable », a dit le réalisateur. « J’ai remplacé Bourvil par Michel Serrault. Maintenant, je ne vois pas à qui proposer ses rôles. Je n’arrive pas à trouver un nom », a-t-il ajouté en soulignant que « c’était son meilleur copain avec Bourvil, ses deux acteurs phares ».

L’acteur Daniel Prévost

« Quand j’étais un petit jeune homme en 1961 j’allais le regarder jouer »

L’acteur Pierre Arditi « Il était inatelable c’est à dire inclassable » itélé avec qui il a tournée trois fois.

« Il a traversé la profession avec maestria. Il a un envoyé un coup de pied au cul des conventions, des casiers, des classements ; il s’est amusé avec tout ça en mettant le monde la tête à l’envers » itélé

« Tout acteur rêverait d’être aussi brillant. »

Le réalisateur Bertrand Blier

"C’était un immense bonhomme"

Le Président de la République, Nicolas Sarkozy

« Un monument du monde du théâtre de boulevard, du cinéma et de la télévision vient de nous quitter » selon le président de la République, Nicolas Sarkozy. « Cet artiste populaire à la filmographie impressionnante a su marquer chaque Français par ses immenses talents d’acteur, aussi bien comique que dramatique ».

Le Premier ministre, François Fillon

Le Premier ministre, François Fillon, « salue la mémoire d’un comédien d’exception« . Pour lui, « Zaza Napoli de la Cage aux folles, le sensible « Monsieur Arnaud« , « l’oeil« de mortelle randonnée ou Knock, resteront dans les mémoires de plusieurs générations de Français qui ont apprécié la vivacité de son jeu et son humour parfois noir ». « Il manquera aux metteurs en scène et aux spectateurs qui l’avaient placé très haut dans la liste de leurs acteurs favoris ».

La ministre de la Culture, Christine Albanel

L’acteur Michel Serrault, était « un comédien d’une grande popularité, capable de toucher tous les publics, et d’une vraie générosité, épousant tous types de rôles », estime la ministre de la Culture Christine Albanel. Son « immense talent a nourri au fil du temps de magnifiques moments de théâtre, de cinéma et de télévision », déclare la ministre. « Il avait, au delà du personnage bougon et bourru, tout en exclamations, qu’il s’était forgé sur les planches des cabarets, le don d’apporter une évidente authenticité aux caractères qu’il savait dépeindre, quel qu’en soit le registre ».

« Nos mémoires restent enchantées de sa virtuosité comique et de son ironie mordante dans les films d’Edouard Molinaro, aussi bien qu’elles ont été marquées par l’aisance avec laquelle il a su endosser les habits de personnages infiniment plus sombres, comme dans l’inoubliable « Garde à vue« de Claude Miller. Ce fut aussi un homme de fidélité, à son camarade Jean Poiret avec lequel il avait débuté en duo, ou à Jean-Pierre Mocky dont récemment encore il fut l’interprète ; un homme de coeur ». Conclut elle.

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