mercredi 10 janvier 2007
Stick it - ou Stik it - a deux significations :
1. Terme argotique désignant la réception d’une gymnaste accomplie suivant les règles et sans déplacement des pieds.
2. Interjection de mépris exprimant un fort mécontentement.
Haley Graham, 17 ans, ex-championne de G.R.S. [1] se rebelle depuis un certain temps. Elle traîne avec ses deux potes rigolos et exécute des figures de free style en vélo. Son père qui l’élève seul a bien du mal à se faire respecter. Mais à force de jouer avec le feu, elle se retrouve une nouvelle fois devant le juge pour enfants. Cette fois, Haley est condamnée à purger sa peine dans une école de gymnastique dirigée d’une main de fer par Burt Vickerman, son ancien entraîneur et réputé pour ses méthodes paramilitaires. Avec sa forte personnalité et son sens de la répartie, Haley ne tarde pas à s’attirer quelques fidèles amis, mais aussi à s’aliéner une bonne partie des élèves de l’école. À sa grande surprise, c’est en Vickerman qu’elle trouve son plus solide allié.
Comme à son habitude, Jessica Bendinger [2] souhaitait créer un personnage féminin fort. Malheureusement, sa trame est médiocre et manque cruellement d’originalité. En effet, l’histoire d’un(e) adolescent(e) mal dans sa peau (ici à cause du divorce de ses parents et de l’abandon de sa mère) au commencement mais qui finit par s’épanouir grâce à une discipline sportive demandant efforts et maîtrise de soi n’est pas neuve. Le tout est de savoir si les autres ingrédients du film soutiendront un scénario éculé. Or ce n’est pas le cas de stick it. Les acteurs donnent d’impression d’être là par hasard [3]. La réalisation est linéaire. Les scènes sportives et la bande originale sont cependant magnifiques.
Genre : Comédie
Nationalité : Américaine
Réalisation : Jessica Bendinger
Casting : Jeff Bridges, Missy Peregrym et Nikki SooHoo
Durée : 102 minutes
Année de production : 2006
Date de sortie : 10 Janvier 2007
[1] Gymnastique Rythmique et Sportive
[2] Scénariste, entre autres, d’American Girls, la vérité sur Charlie, des étoiles plein les yeux et Aquamarine
[3] genre, j’ai vu de la lumière et je suis entrée
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