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Sylvester Stallone à Paris - lundi 15 janvier 2007

lundi 15 janvier 2007


Voir en ligne : Site officiel

Pour promouvoir Rocky Balboa, sixième et dernier opus de la saga Rocky démarrée en 1976, Sylvester Stallone était lundi 15 janvier 2007 à Paris à 14 heures au Ritz pour la conférence de presse et à 19 heures au planet hollywood.

Quelques détails issus de la conférence de presse

La conférence de presse au Ritz [1] fut très courte [2] mais très intéressante aussi bien dans les questions que dans les réponses. Stallone a été adorable avec tout le monde. En plus, il comprend très bien le français. Pour moi, c’est un plus. Définitivement.

Sylvester Stallone vit avec ce personnage depuis 30 ans. Ce sixième opus est un hommage au rôle de sa vie. En vieillissant [3], on perd des choses même si on était toujours jeune dans sa tête. C’est ce qu’il a voulu montrer.

Entre Rocky IV et Rocky Balboa, seize ans ont passé. Pour l’acteur, le rôle était physiquement plus dur [4]. Mais, dans cet opus, il décide d’inclure plus d’émotions. Clairement, Sylvester Stallone est très attaché au boxeur. Il dit d’ailleurs qu’il le considère comme un frère, au sens figuré bien sûr. Rocky Balboa est vécu comme un aboutissement. À la question : « Que ferez-vous après ? », la réponse fusa : « Rien ! ». Il s’est rattrapé en annonçant Rambo IV. Mais, le cri du cœur était touchant.

L’identité de Rocky passe aussi par la bande originale du film composée par Bill Conti. Pour l’acteur, cette musique [5] tient un rôle important. Pour moi, elle est indissociable de l’étalon italien.

Il savait qu’on se moquerait de lui, qu’on le prendrait pour un fou quand il a annoncé qu’il remettrait les gants [6]. Mais, c’était une envie. Alors, il a écrit le scénario et réalisé le film. Pour cette dernière histoire, il a décidé de tuer l’épouse de Balboa pour intensifier l’émotion. Dans la première mouture, elle était en vie. Cependant, il considérait que sa trame serait trop normalisée. Concernant le synopsis, la question de savoir si ce serait Rocky ou « The Line » son adversaire noir qui gagnerait ne s’est pas posée car, au départ, c’est Balboa le perdant. Cela dit, il s’est posé la question car, aujourd’hui, on aurait pu le taxer de racisme. Pour le détail qui tue, Antonio Tarver, l’interprète de « The Line » est un vrai boxeur et a été choisi dans un soucis de réalisme.

Le tapis rouge

Sylvester Stallone est actionnaire du Planet Hollywood. C’est donc tout naturellement qu’il y est apparu pour offrir le short de boxeur qu’il porte dans le long-métrage. Des fans étaient venus par dizaines. Les journalistes, photographes et autres cameramen se battaient pour les rares places de choix. C’était la guerre !!!! Du haut de mon mètre vingt sur des talons aiguille avec les bras levés, je n’avais aucune chance. Cela dit, Sly a pris la pose très simplement.

Une légende s’écrit jusqu’au dernier round.

- Lire les critiques du film

Notes

[1] 15 place Vendôme - 75001 Paris.

[2] 25 minutes environ.

[3] L’interprète a aujourd’hui 60 ans.

[4] Il joue toutes les scènes de combat.

[5] Un véritable enfer, je l’ai eue dans la tête toute la journée !!!

[6] Les mauvaises langues prétendent que Stallone est remonté sur le ring par manque d’argent.

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