lundi 28 mai 2007
Après un éboulement au fond d’une mine en Pennsylvanie, Ralph Burton attend des secours qui n’arrivent pas et finit par se libérer seul des décombres. De retour à la surface, il découvre que toute trace de vie humaine semble avoir disparu après le passage d’un nuage radioactif. En route pour New York, il traverse des avenues désertes, s’organise et récupère ce dont il a besoin dans les magasins, tirant derrière lui un chariot au pied des gratte-ciels abandonnés... Est-il vraiment le seul survivant de l’humanité ?
Classique culte de la science-fiction, Le monde, la chair et le diable est une réflexion sur les dangers du nucléaire et le racisme en pleine période de guerre froide, époque où le danger vient de l’autre, de l’alien, aussi bien dans le sens d’étranger que dans le sens d’extraterrestre. Ce film marque les esprits par sa photographie apocalyptique d’un monde en décomposition. Comme souvent dans les années 50, le héros est isolé.
Le film offre des images surprenantes d’un New York déserté. Pour cela, les prises de vues durent se faire à l’aube en bloquant quelque peu la circulation, une méthode réutilisée en 1997 pour une scène de L’associé du diable.
Titre original : The world, the flesh and the devil
Genre : science-fiction
Nationalité : Américaine
Réalisation et scénario : Ranald MacDougall d’après le roman The purple cloud de M.P. Shiel
Interprètes : Harry Belafonte, Inger Stevens et Mel Ferrer
Date de sortie américaine : 20 mai 1959
Date de reprise en France : 30 mai 2007
Durée : 95 minutes
Année de production : 1959
Musique : Miklós Rózsa
Image : Harold J. Marzorati
Montage : Harold F. Kress
Distributeur : Madadayo Films
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