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Répliques cultes du film OSS 117 (dialogues)

vendredi 10 avril 2009, par Olivier Bruaux


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RICHARD III de William Shakespeare mis en scène par Olivier Bruaux
© www.theatreetcinema.fr

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- Hubert : J’aime me beurrer la biscotte ! J’aime me beurrer la biscotte !

- Le méchant : Qui êtes vous ?
- Hubert : OSS 117, pour vous servir !

- Hubert : Y’a tout de même quelque chose qui me turlupine Jack ! Pourquoi ne pas avoir donné la serviette alors que tu avais déjà les plans ? Jack : Parce que jamais je ne cèderais devant la barbarie !
- Hubert : ... Ah ouais, exactement comme moi !

- Hubert : Vous êtes bien grossière pour une femme dont le tonton est pharaon !
- Princesse Al Tarouk : Mon oncle est roi ! Les pharaons régnaient il y a 4000 ans !
- Hubert : ... Je le sais ça !

- Hubert : À l’occasion, je vous mettrai un petit coup de polish !

- Hubert : Comment est votre blanquette ? Le barman : Ma blanquette est bonne...

- Lesignac : Nous avons besoin de vous sur place. Un expert. Un spécialiste du monde arabo-musulman.
- Hubert : Arabo ?Hubert
- Lesignac : ... Musulman. Cherchez ce qu’avait découvert Jefferson et trouvez-moi qui l’a tué.
- Hubert : Comptez sur moi !
- Lesignac : Profitez-en pour me calmer tout ce petit monde, hein ? Américains, Soviétiques, Anglais... Confortez les positions de la France, instaurez la paix en Egypte...
- Hubert : Bien sûr !
- Lesignac : Et enfin sécurisez le Proche Orient.
- Hubert : Pas de problème !

- Hubert : J’aime qu’on m’enduise d’huile

- Hubert : j’aime me battre

- Hubert : Ce sera surtout l’occasion de rencontrer le gratin cairote

- Hubert : Comment est votre blanquette ?
- Homme : Pardon ?
- Hubert : Les plats à base de viande sont ils de bonne qualité ?
- Homme : Moui...
- Hubert : Bon ?
- Homme : Faut aimer...
- Hubert : Avec du veau ?
- Homme : Nan, à base d’agneau plutôt, je crois, y’a du poulet aussi...
- Hubert : Mais y’a rien à base de veau ? Avec euh... Des champignons, des pommes de terre !
- Homme : Je sais pas... Au revoir monsieur...

- Princesse Al Tarouk : Avant de partir sale espion ! Fais moi l’amour !
- Hubert : Nan, je crois pas nan !
- Princesse Al Tarouk : Pourquoi ?
- Hubert : Pas envie...Je n’ai pas aimé le truc sur les vaches.

- Princesse Al Tarouk : D’accord, je le retire.

- Hubert : Merci (il va la détacher)

- Princesse Al Tarouk : Non ! Attachée...

- Hubert : Baillonnée ?

- Princesse Al Tarouk : Oui...

(Hubert se prépare, la princesse gémit)

- Hubert : Hein ? (enlève son baillon)

- Princesse Al Tarouk : Viens crotale...

- Hubert : Bien, mais dépêchons-nous, je n’ai que quelques heures.

Larmina El Akmar Betouche- Larmina : Comment est votre blanquette ?
- Hubert : Elle est bonne !
- Larmina : On me dit le plus grand bien des harengs pommes à l’huile ?
- Hubert : Le patron vous en apportera un ramequin, vous vous ferez une idée.
- Larmina : Je suis Larmina El Akmar Betouche, la secrétaire de monsieur Jefferson.
- Hubert : Quel nom compliqué ! Hubert Bonisseur de La Bath. Mais ici, Lucien Bramard.

- Hubert : Ne pas fumer me tue. Fumer tue, péter pue

- Larmina : L’arabe est parlé par des millions de personnes et son écriture est un art.
- Hubert :ricanant) : Des millions ?! Haha, des millions ! Vous êtes charmante mais vous voyez déjà ce que ça fait un million Larmina ?
- Larmina : Assez bien, merci."

- Hubert :en parlant du canal de Suez) : C’est là que l’on voit la grandeur de votre civilisation. Construire pareil ouvrage il y a 4000 ans il fallait être visionnaire !
- Larmina : Le canal a été construit il y a seulement 86 ans...
- Hubert : Ah bon ? En tout cas quelle fierté pour votre pays !
- Larmina : Le canal a un statut international, la compagnie qui le gère est à majorité anglaise, rien de tout cela n’est égyptien...

- Hubert : Que se passe-t-il ?
- Larmina : Mon père est mort ici...
- Hubert : Il a participé à la construction du canal ?
- Larmina : Non, il jouait au jokari avec un ami, l’élastique s’est distendu, la balle est partie... il l’a suivie emporté par les flots...

un petit coup d’polisch...
- Hubert : Vous voyez l’automobile derrière moi ?
- Larmina : Oui...
- Hubert : ça fait un petit moment que je l’observe...
- Larmina : Et bien ?
- Hubert : Et bien, elle est absolument impeccable ! C’est quand même bien mieux une voiture propre, nan ? A l’occasion, je vous mettrai un petit coup d’polisch...

- Hubert : Jolie voiture ! (il touche la carrosserie) Dommage qu’elle soit si sale !
- Larmina : Il y a beaucoup de poussière dans notre pays...
- Hubert : Ah, c’est le moins qu’on puisse dire ! Que j’te trimballe des poules, que j’te trimballe des pastèques !

- Hubert :à Slimane) : Pour célébrer notre amitié, je... Je vais te donner quelque chose. (Il lui tend une carte postale avec la photo de René Coty) Regarde, c’est notre Raïs à nous. C’est monsieur René Coty. Un grand homme, il marquera l’histoire. Il aime les Cochinchinois, les Malgaches, les Marocains, les Sénégalais... C’est donc ton ami. Ce sera ton porte bonheur.

- Hubert : Qu’est-ce que c’est ?
- Larmina : La SCEP, la société Cairote d’élevage de poulets !

- Larmina : Lucien, je vous présente Gerhard Moeller. Il dirige la SEEB. La société égyptienne d’élevage de boeufs.

- Larmina : Lucien, il y a une réception ce soir à l’ambassade de grande Bretagne.
- Hubert : Ah à la bonne heure ! Ce sera l’occasion de porter mon smoking en alpaga !
- Larmina : Oui, si vous voulez... Mais ce sera surtout l’occasion de rencontrer le gratin Cairote.
- - Hubert :qui se met à rire) : Et non pas le gratin de pommes de terre ! (Larmina le regarde) Nan, parce que ça ressemble à carotte, Cairote. Le... Le légume, puisque vous avez dit gratin... Gratin de pommes de terre... C’est, c’est une astuce...

- Princesse Al Tarouk : Je ne te dirai rien !
- Hubert : Bah comme ça nous sommes quittes, puisque de mon côté je ne vous ferai pas l’amour. Oh bien sûr, je pourrais me servir de cet outil (il brandit son arme). Ceci est un pistolet, par le passé il a su faire parler beaucoup de monde, hommes comme femmes, d’ailleurs... Il se charge et se décharge comme ceci. Chargé, déchargé. Chargé, déchargé. Chargé... déchargé. C’est une arme fiable, ferme et qui a un coefficient de pénétration...
- Princesse Al Tarouk : Sidi !

- Princesse Al Tarouk : Mon petit chameau !
- Hubert : Faudrait vraiment arrêter avec les noms d’animaux... A force c’est vexant !

- Hubert : Quelle est cette curieuse odeur ?
- Slimane : Des poulets, sidi !
- Hubert : Et ce bruit ?
- Slimane : C’est aussi les poulets sidi !
- Larmina : Ils font ça quand on allume et ils s’arrêtent quant on éteint.
- Hubert : Ah ? C’est amusant ! (elle éteint la lumière, les poulets se taisent)
- Hubert : Ah oui en effet !
- Larmina : Vous venez Lucien, le bureau de Mr Jefferson est au fond !
- Hubert : Ah oui, c’est... c’est cocace !

- Homme de main des Aigles de Khéops (au téléphone) : Il part du Metropolitan.

- - Hubert :à Larmina) : Vous étiez belle cette après midi, vous êtes très belle ce soir, j’attends demain avec impatience !

- Larmina : Oh un mambo, venez !
- Hubert : Je ne connais pas cette danse !
- Larmina : Regardez mes pas et faites comme moi. Je suis en quelque sorte votre... miroir !
- Hubert : Eh bien dites moi, ce que j’y vois me ravit ! Je suis très belle ce soir ! Cette robe épouse parfaitement mes formes somptueuses avec le soupçon de pudeur qui convient !

- Larmina : Je vous conduis ?
- Hubert : Je n’ai jamais pu refuser quoi que se soit d’une brune aux yeux marrons.
- Larmina : Et si j’étais blonde aux yeux bleus ?
- Hubert : Cela ne changerai rien, vous êtes mon type de femme Larmina.
- Larmina : Tiens donc ! Et si j’étais naine et myope ?
- Hubert : ... Et bien, j’ne vous laisserai pas conduire ! ça n’a pas de sens !

- Larmina : Revenez Lucien sans vous, j’me sens...
- Hubert : Toute nue ?
- Larmina : Oui...
- Hubert : J’comprends !

- Sétine : Monsieur Bramard, une cigarette ?
- Hubert : Merci, j’essaye de commencer !

- Hubert : Un philosophe a dit un jour : "le mystère des pyramides c’est le mystère de la conscience dans laquelle on n’entre pas".
- Sétine : Les pharaons se faisaient enterrer avec leurs serviteurs.
- Moeller : Lorsqu’on meurt souvent on voudrait que tout s’arrête avec soi.
- Hubert : Mais c’est le cycle même de la vie. Lorsque quelqu’un ou quelque chose meurt, quelqu’un ou quelque chose naît ailleurs.Réunion au sommet
- Sétine : Nous tentons d’oublier que nous sommes des animaux, mais la nature nous le rappelle. Parfois cruellement... (Silence)
- Moeller : Les scientifiques font des expériences sur des mouches drosophiles parce que la structure de leur cerveau est extrêmement proche de la notre...
- Sétine : Le cheval nous voit plus grand que nous sommes avec son oeil. Ce n’est que grâce à cela que nous l’avons domestiqué.
- Moeller : C’est notre oeil et notre regard qui nous dictent notre façon d’agir par rapport aux autres. Mais on peut être myope. Pelletier (qui comprend rien) : Ah.
- Hubert : L’aveugle ne voit pas. Il ressent. Et paradoxalement il voit !
- Moeller : Si le chat a la queue verticale c’est qu’il est en confiance.
- Sétine : Le cul de jatte a une jambe qui le démange encore.
- Hubert : Quand une femme change d’homme, elle change de coiffure.
- Moeller : Il faut laisser pleurer un nourrisson quand il va au lit. Sinon, on sacralise trop son coucher. Pelletier : ... Hmm, on va boire un verre ? Prendre un pot au bar ? Un petit godet ? Hmm ?

- Hubert : Dites moi Larmina, cette nuit j’ai été réveillé par des cris horribles, un homme hurlait à la mort de la tour là-bas, impossible de dormir. J’ai été obligé de le faire taire !
- Larmina : Le muezzin ? Vous avez fait taire le muezzin ?
- Hubert : Le ?
- Larmina : Muezzin, le prêtre qui appelle les fidèles à la prière du matin !
- Hubert : Ah, je l’ignorais. C’était donc ça tout ce tintouin les cris et le micro là, d’accord !

- Hubert : Tu embrasses toute ta famille pour moi d’accord ?! Combien tu as d’enfants ? Huit ? Neuf ? Sliman : Deux Sidi.
- Hubert : (un temps) Tu les embrasses quand même.

- Hubert : Il serait bon que vous m’appreniez deux trois rudiments d’arabe pour ce soir que je passe inaperçu.
- Larmina : Très bien. Commençons par le début : Ouhaed, juge, tlata, harba, khamsa.
- Hubert : Ouhaed, juge, tlata, harba, khamsa.
- Larmina : Très bien.
- Hubert : ça veut dire quoi ?
- Larmina : Un deux trois quatre cinq.
- Hubert : ça me sert à rien... Sauf si je dois compter jusqu’à cinq, là en revanche ça pourrait me servir ! Faut pas que je dépasse cinq car je ne connais pas six, je suis battu... Je crois qu’il faut tenter le coup ! Le jeu en vaut la chandelle Larmina ! Oui, le jeu en vaut la chandelle !

- Hubert :qui compte les coups de fouet qu’il est en train de recevoir) : Ouhaed , Juge, Tlata, Harba, Khamsa... Six ??! Six ?!!

- Hubert : Si tous les hommes avaient des formes aussi prodigieuses que les votres, je virerais sûrement ma cuti.
- Larmina : Ne t’avise plus jamais de parler de mon corps !
- Hubert : Si tous les hommes avaient ces seins rebondis, ce sillon mammaire impécablement dessiné, ces tétons qui pointent à la moindre émotion, à la moindre brise, ces tétons que l’on a envie de mordiller, ces mamelons roses de vie, gorgés d’envie !
- Larmina : Vous êtes ridicule Lucien !

(OSS 117 réussit à se défaire de ses liens ; il ouvre la porte, et trouve 2 hommes de main sur le pas de la porte) Homme de main 1 : Alors infidèle, on s’en va sans dire au revoir ?
- Hubert : Mais pas du tout, je suis prêt à vous dire au revoir un par un. Homme de main 2 : Essaie un peu pour voir ? (Les 2 hommes voient Larmina en sous-vêtements, attachée et baillonnée)

- Hubert : Très bien je commence par qui ?

Homme de main 1 : Essaie un peu pour voir...

- Hubert : Je commence par qui ?

Homme de main 2 : Alors infidèle on s’en va sans dire au revoir ?

Alors on s’en va sans dire au revoir ?

- Hubert : J’aime le bruit blanc de l’eau !

- Hubert : La famille royale est peut-être dégénérée mais j’peux vous assurer que la princesse Al Tarouk vaut le détour. J’peux vous dire que quand elle s’affaire elle laisse son sang royal au vestiaire ! Mais elle gueule mon vieux ! On dirait une poissonnière de Ménilmontant !

- Hubert : On est en 1955 les gars, faut se réveiller. Les ânes partout, les djellabas, l’écriture illisible, ça va hein ! S’agirait de grandir ! S’agirait de grandir...Moi j’suis dans le poulet, eh ben j’vois rien que dans le poulet c’est un bordel !

- Hubert : J’aime quand on m’enduit d’huile ! Hubert aime l’huile

- Hubert : En tout cas on peut dire que le soviet éponge !

- Hubert : Tu n’es pas seulement un lâche mais aussi un traitre comme ta petite taille le laissait deviner !

(Moeller tient Hubert en joue avec son arme)
- Hubert : Le 3e reich et l’ideologie nazie m’ont toujours rendu dubitatif.
- Moeller : Blablablabla, c’est marrant que c’est toujours les nazis qui ont le mauvais rôle. Nous sommes en 1955 Herr Bramar. On peut avoir une 2e chance !? MERCI.

(Hubert se fait capturer par Moeller, plusieurs soldats nazis et Loktar)
- Moeller : Ca suffit Loktar, tu te tais ou JE te tais ! T’es toléré ici !... TOLERE !

- Hubert : Je n’ai aucune attirance pour cette femme !Herr Sétine tripote bien le kiki !
- Moeller : Ah, mais que je suis bête, ça aurait sans doute été plus facile avec Herr Sétine à sa place... Lui qui tripote si bien le kiki !
- Hubert : Quoi kiki ? Quel kiki ?
- Moeller : "J’aime quand on m’enduit d’huile"
- Hubert : Je n’ai jamais dit ça !
- Loktar : Ra j’t’ai vu !
- Hubert : Arrêtez, alors là c’est n’importe quoi ! Alors là, c’est n’importe quoi !

- Hubert : Venez ! Nous avons une grosse heure de dromadaire.

- Hubert : Vous voyez ce groupe de musiciens folkloriques ?
- Larmina : Traditionnel.
- Hubert : Je connais pas le terme arabe. Comment s’appelle cette guitare en forme de gros tourteau fromager ?
- Larmina : ... L’al-aoud...

- Lesignac : Cependant... Une chose me chiffonne...
- Hubert : Quoi donc ?
- Lesignac : Cette histoire de kiki. On s’interroge en haut lieu !
- Hubert : Vous n’avez pas parler du kiki à Coty ?
- Lesignac : Mais Hubert j’y suis tenu !

- Lesignac : Vous avez fait avec ce kiki que ce que vous jugiez bon pour la France !

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