mercredi 28 juin 2006, par Caro, Olivier Bruaux
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Issu du court-métrage du même nom, Nos Jours Heureux raconte les petites histoires et les gros soucis d’une colonie de vacances : les animateurs plus ou moins professionnels et les ados pas faciles à gérer.
Vincent Rousseau dirige pour la première fois une colonie de vacances et se retrouve plongé pendant trois semaines dans l’univers des colos avec petites histoires et gros soucis à la clef ! Vincent se retrouve alors confronté à la vie mouvementée du camp, de ses animateurs plus ou moins professionnels et des ados pas toujours évidents à gérer...
Un joli petit film spéciale dédicace à tous les nostalgiques de la détente, de la colo bien vacharde et rigolarde. Mono ou colons, même combat : embrassez qui vous voudrez ou embrasez qui vous voulez emmerder !
Les jolies colonies de vacanceuh ! Merci papa, merci maman ! Tous les ans, je voudrais qu’ça r’commen-en-en-en-ceuh !
C’est le doux temps des colos que nous proposent Olivier Nakache et Eric Toledano, avec le départ en car la larme à l’oeil, les noms sur les habits, la liste de vêtements collée dans la valise et la banane en perspective ! On est immergés dans ce bonheur simple qui inonde la joyeuse troupe de la colo « Ces jours heureux », excités à l’idée de devoir réinventer le quotidien ensemble le temps des vacances.
Toutes les situations incontournables sont présentes : la petite obligée de dormir à l’infirmerie car il n’y a pas assez de chambres, le petit récalcitrant qui veut rentrer chez lui, les amourettes naissantes entre les enfants avec fourberies du meilleur ami et surtout, la joie de prendre les animateurs en flag’ de drague ou d’avoir réussi à s’octroyer l’attention exclusive d’un animateur.
L’équipe des monos est comme on l’attend, bancale, pas très au point, mais enthousiaste. Elle n’échappe pas aux clichés : le directeur hyperactif angoissé en surmenage constant, la petite rondouillette dynamique et maternelle qui gère les médicaments, le beau gosse « grand frère » pour les enfants, « chasseur à l’affût » pour les animatrices, le québécois qu’a l’air sympa mais qu’a un pet’ au casque, le grand black cool chaud bouillant, la jolie animatrice Sainte Nitouche qui se met tous les enfants dans la poche, la dépressive en débourrage dont l’unique qualité est d’être gentille.
Cette petite ode aux colonies de vacances est réjouissante. C’est simple, bucolique, bien construit, bien joué - mention spéciale à Jean Paul Rouve et Marilou Berry- même si on peut compter deux ou trois situations un peu grotesques. Mais l’essentiel est que le regard est juste, plein de tendresse et d’humour, je pense par exemple à la détresse de l’anim’ à la guitare qui se fait détrôner par un des enfants qui joue mieux que lui ou à la colère du grand black qui ne gagne aucune épreuve des olympiades avec son équipe de bras cassés, ou encore à l’ado complexé qui s’épanche auprès de l’animatrice car il n’arrive pas à avoir de petite amie...
Ca fait rejaillir des souvenirs, ça donne le sourire, le but est atteint.
Après le Camping de Fabien Onteniente, c’est au tour de la colo d’être dépeinte de façon drôle et attendrissante. Cela finit par nous persuader que c’est bien le temps des vacances !
Genre : Comédie
Nationalité : Française
Réalisation : Eric Toledano, Olivier Nakache
Casting : Jean-Paul Rouve, Marilou Berry et Omar Sy
Durée : 103 minutes
Année de production : 2005
Date de sortie : 28 Juin 2006
Budget : 6,33 millions €
N° de visa : 112 818
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