mercredi 19 juillet 2006
Avec Arrivederci Amore, Ciao, sélection officielle du festival du film policier de Cognac 2006, le cinéma italien revient en force. Plus noir et moins drôle coparativement à l’époque Fellini, il se porte néanmois fort bien.
Giorgio est un militant d’extrême gauche italien. Il a fuit la mère patrie pour des raisons clairement politiques. À cause du mal du pays, il retourne en Europe après avoir passé 15 ans en Amérique Centrale. Mais, la réhabilitation est difficile.
Métaphore du monde contemporain où tous les rêves ont disparu, le film est violent de premier abord. Dans le fond, je le trouve plutôt triste, désabusé et réaliste. La lutte pour un monde meilleur n’a rien donné. Giorgio n’assume pas ses actes passés et sa violence pour la “bonne cause”. Le contexte social a changé depuis la fuite du héros en Amérique Latine. À travers lui, c’est toute une génération qui, résignée à son sort, a baissé les bras comme si plus rien n’était possible.
Michele Soavi à travers l’adaptation du roman Arrivederci Amore de Massimo Carlotto brosse un portrait pas très drôle. Mais remet les choses - et surtout les idées - à leur place.
Le seul réel reproche que je ferais, c’est le défaitisme ambiant à la limite de l’apologie.
Genre : Policier
Nationalité : Italienne
Réalisation : Michele Soavi
Casting : Alessio Boni, Michele Placibo, Carlo Cecchi, Alina Nedelea et Isabelle Ferrari
Durée : 105 minutes
D’après le roman Arrivederci Amore de Massimo Carlotto
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