jeudi 5 juin 2008, par Olivier Bruaux
Voir en ligne : www.ilovecinema.Tv, stars, interviews, news, cinema & films
Pour avoir oublié que tous les brigands n’étaient pas des esthètes, Solal, le frère de Ca$h, a perdu la vie dans un mauvais coup. Charge à Ca$h de le venger.
Le milieu des arnaqueurs fascine toujours autant. Surfant sur la vague Ocean’s eleven initiée par Steven Soderbergh, Ca$h est un film qui se regarde sans déplaisir. Après avoir fait ses preuves comme scénariste grâce à des films tels que Le Convoyeur ou le récent Nouveau Protocole, Eric Besnard entend bien prouver qu’il a aussi de la ressource en tant que réalisateur. Le film est une intrigue complexe à base de twists [1] à répétition.
Mais le scénario prend le parti de multiplier à outrance ces rebondissements. L’idée est certes bonne et louable au départ mais encore aurait-il fallu faire preuve d’un peu de parcimonie. Ainsi, les fausses pistes et les faux semblants sont bien trop nombreux et on a souvent bien du mal à suivre le cheminement intellectuel des auteurs. On à l’impression qu’il y a beaucoup trop de personnages. Ce qui manque, c’est la magie, la prestidigitation, l’art de détourner l’attention du spectateur-détective par un style ou un humour percutant.
Jean Dujardin fait ici l’étalage de toute sa classe. Il est devenu un héros glamour. Jean Reno, enfin de retour au cinéma, apporte une assurance savoureuse, tristement coupée puisque son rôle s’avère être minuscule et complètement sous-exploité. Alice Taglioni et Valeria Golino éclaboussent de leur beauté le film. La première, totalement glamour, étincelle. La deuxième est troublante. François Berléand s’offre encore un second rôle, dans lequel, pour changer, il est parfait. Sans oublier Caroline Proust et Jocelyn Quivrin qui complètent la distribution.
Le film est au final un cocktail de surprises, de trahisons et de retournements de situations amusants. Qui est le pigeon ?
[1] ici : rebondissements
Cliquez sur les affiches pour les photos & critiques