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Australia de Baz Luhrman

lundi 29 décembre 2008, par Olivier Bruaux


Voir en ligne : www.ilovecinema.tv La nouvelle télé du 7e art

Affiche du film AustraliaAUSTRALIA de Baz Luhrman

- Drame, Tous publics
- Durée : 2h46

Synopsis :

Australie du Nord, fin des années 30.

Lady Sarah Ashley, aristocrate anglaise hautaine et renfermée, arrive au coeur des paysages sauvages de l’Australie et se retrouve à devoir gérer seule un gigantesque domaine. Contrainte pour sauver l’exploitation de partir vendre 2 000 têtes de bétails à des milliers de kilomètres, elle n’a d’autre choix que de faire équipe avec un cow boy local un peu rustre.

Cette aventure à travers les terres aussi magnifiques qu’inhospitalières du pays transformera à jamais ces deux êtres que tout oppose. Au bout de leur périple, la ville de Darwin doit faire face aux bombardements japonais.

Le saviez-vous ?

Olivier bruaux redacteur en chef www.cinephoto.fr www.ilovecinema.fr
- Avant d’emménager avec son mari Tom Cruise, Nicole Kidman vivait dans la même villa que la femme de Hugh Jackman avec qui elle est amie depuis longtemps.

- Australia reste le plus grand budget pour un film australien. Rien n’y a fait, son exploitation reste un échec en salle au niveau mondial.

L’avis critique d’Oli

Olivier bruaux redacteur en chef www.cinephoto.fr www.ilovecinema.fr Retour à la base pour Lurhman, back to Australia ! Difficile pourtant d’être séduit par le magicien d’Oz que fut cet australien de naissance, dans certains de ses films. L’oeuvre reste un looooooooong-métrage de facture très classique, racé au début, mais pas assez convaincant sur la longueur car trop conformiste. Mélange de genres à la sauce films épiques, le tout est trop "stylish" pour être entraînant et que l’on s’identifie vraiment aux héros. Les scènes présentées comme cultes lors de la promotion ne sont qu’un affichage pompeux et désespéré cachant le vide inhérent du point de vue nouveautés. Ainsi la douche de l’Hercule poireautant devant la tante de Lady Ashley est ridicule tant la gestuelle semble répétée et narcissique. Luhrmann aurait-il voulu réaliser un spin-off pour Tahiti douche par la même occasion comme il le fit pour le parfum Chanel N°5 dont la trame était tout droit sortie des ailes de son Moulin Rouge ?

Les méchants ? Déjà vus ! Les scènes de guerre et de bombardements ? Déjà vues ! L’histoire d’amour houleuse et impossible ? Déjà vue ! Tout est comme si Baz Luhrman avait voulu transposer les perles à rebours du cinéma Américain au pays de l’ongle sale où règnent poussière, chaleur et pluie torrentielles. Les personnages blancs apparaissent presque monolithiques mais thank God, les acteurs aborigènes sont impressionnants de beauté et de vérité. Point de maniérisme imitant l’authenticité, ils sont, voilà tout. Comment ne pas craquer devant le magnétisme de la révélation Brandon Walters ? Le rôle du jeune métis Nullah sied à merveille à son regard captivant alors qu’un nombre incalculable de plans ultra léchés avec Kidman et Jackman sont, eux, nuls à scier. David Gulpilil Ridjimiraril Dalaithngu, sans un mot, crève l’écran en ancêtre aborigène porteur du chant millénaire des traditions.

Cela nous amène sur le terrain de l’hommage unanime que rend le film aux victimes des politiques d’assimilation des enfants "café au lait", les "creamy", issus du métissage non assumé entre blancs et noirs. Enfin le cinéma se fait le relais des actions politiques qui ont récemment reconnu, du bout des lèvres, le génocide perpétré par les colons britanniques sur les premiers habitants du continent australien.

Australia fut un échec aux États-Unis, pays souvent trop nombriliste pour reconnaître ailleurs la possibilité d’une île comme nouveau monde du XXe siècle. Cependant, il est difficile d’incriminer les américains pour ce "boudage" en règle car Australia n’avait pas assez pris de poil de la bête et de wallabies pour nous voir émus ! Et ce n’est pas les multiples extraits du Wizzard of Oz qui feront de Baz Luhrman un magicien d’Oztralie sur ce film qui peine à dépasser le sous sol mineur de la mélodie du septième art.

Bouclez votre ceinture Dorothée car Astralia vous dit bye bye !

Bonus

- De superbes photos d’Australie

Fiche technique

Réalisateur BAZ LUHRMANN

Casting : NICOLE KIDMAN, HUGH JACKMAN, BRANDON WALTERS, DAVID WENHAM, BRYAN BROWN, BRUCE SPENCE, JOHN JARRATT, BILL HUNTER, JACK THOMPSON, ESSIE DAVIS , BEN MENDELSOHN, JACEK KOMAN, DAVID GULPILIL, WAH YUEN, BARRY OTTO , RAY BARRETT, KERRY WALKER, MATTHEW WHITTET, NATHIN BUTLER, TONY BARRY, JAMIE GULPILIL, SANDY GORE, DAVID NGOOMBUJARRA, ARTHUR DIGNAM, EDDIE BAROO, CRUSOE KURDDAL

Scénaristes : BAZ LUHRMANN, RONALD HARWOOD, STUART BEATTIE

Directeur de la photo : MANDY WALKER

Compositeur DAVID HIRSCHFEEDLER

Producteurs : BAZMARK FILM, TWENTIETH CENTURY FOX

Producteurs délégués : BAZ LUHRMANN, CATHERINE KNAPMAN, G. MAC BROWN

Distributeur : TWENTIETH CENTURY FOX

Pays : États-Unis, Australie

Année de production : 2007

Date de sortie : 24/12/2008

Site web officiel : ici

Visa : 122002

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