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HARRY POTTER ET LE PRISONNIER D’AZKABAN

dimanche 23 mai 2010, par Luc Landfried


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L’avis critique de Luc Landfried

Après avoir atteint l’école des sorciers en train (1er épisode), en voiture volante (2ème), l’apprenti sorcier Harry Potter (Daniel Radcliffe) utilise maintenant un bus à ... 3 étages ( !) pour se rendre en 3ème année de l’école de Poudlar. Ce bus a la faculté de se rétrécir dans la circulation de Londres avec ses embouteillages (pratique !) C’est là qu’il apprend que le redoutable Sirius Black (Garry Oldman) s’est échappé de la prison d’Azkeban, jugée pourtant inviolable. Le nouveau professeur Lupin (David Thewlis) est inquiet car il sait que Sirius Black est l’ami de Voldemor qui a tué jadis les parents de Harry. Pendant l’année, il tentera donc d’apprendre à Harry des sortilèges qui le protègeront. L’autre nouveau professeur (Emma Thompson) lui apprend les prédictions. Harry apprend également à maîtriser une créature étrange, l’hippogriffe, sorte de faucon géant, et, sur le dos de ce nouvel allié, avec ses amis Hermione (Emma Watson) et Ron (Rupert Grint), il va vivre dans cet épisode, des aventures terrifiantes.

Dans ce troisième opus, notre jeune héros affronte des créatures diaboliques : des arbres maléfiques tout droit sortis de SLEEPY HOLLOW de Tim Burton, les gardiens de la prison d’Azkaban qui happent les âmes et qui m’ont fait penser aux terribles Nazguls du SEIGNEUR DES ANNEAUX de Peter Jackson, une areignée géante, un loup garou, et, pour finir, le terrible Sirius Black, magnifiquement interprèté par Garry Oldman (qui s’amuse à faire le méchant dans les films de Luc Besson). Les deux nouveaux professeurs, David Thewlis (NAKED) et Emma Thomson (BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN), très drôle avec ses grosses lunettes, complètent cette distribution brillante.

L’impression générale est que la lumière un peu trop présente des deux premiers volets est partie, au profit d’une esthétique glauque et gothique beaucoup plus troublante. Même la partie de Quidich ( ?), qui, dans le premier volet, n’était qu’un charmant jeu de ballons, ici, se passe dans l’obscurité et la pluie, très glauque. Harry Potter se blesse d’ailleurs à la fin de cette partie, et casse son balai magique ! Il y a aussi beaucoup de blessés dans cet épisode. Le plus blessé d’entre eux est même Ron, ce qui fait que le film se termine surtout avec Harry et Hermione. Tiens, tiens, se passerait-il quelque chose entre eux ? Le film ne le dit pas. Harry est trop occupé à connaître la vérité avec Sirius Black et son père pour penser à la bagatelle.

Le film se termine d’ailleurs sur une interrogation psychanalitique en relation avec le mystérieux Sirius Black à laquelle je n’ai pas compris grand’chose (sans doute parce que je n’ai pas lu le livre), mais qu’importe ! Le film est dans l’ensemble une grande réussite, sans temps mort (contrairement aux deux premiers) et d’où on en sort ravi, et même impatient de voir la suite.

Dans HARRY POTTER ET LE PRISONNIER D’AZKABAN, Alfunso Cuaron montre qu’il est un vrai cinéaste, qui lorgne sur Tim Burton et Peter Jackson, ce qui tranche agréablement avec le fade Chris Columbus (MAMAN J’AI RATE L’AVION 1, 2, 3, MRS DOUBTEFIRE) qui avait réalisé les deux premiers.

Une bonne surprise, donc, un excellent film de distraction qui permet de se mettre dans l’ambiance féérique de Noël (dans moins de 8 semaines !)

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