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A bout portant de Fred Cavayé - critique (point blank)

dimanche 19 décembre 2010, par Olivier Bruaux


Voir en ligne : www.ilovecinema.tv La nouvelle télé libre du 7e art

English title : Point blank

Le coup de gueule de la rédaction.

Olivier bruaux redacteur en chef www.cinephoto.fr www.ilovecinema.fr Ce petit commentaire eût pu être une rubrique "Le saviez-vous" mais l’envie de souligner un contresens à la limite de la publicité mensongère concernant ce film nous titillait trop. Votre serviteur se fait donc le porte-parole d’une discussion mouvementée.

La pomme de discorde ? Plutôt les pépins que représentent le titre et l’affiche. En effet, comment peut-on emprunter un titre aussi illustre que celui porté par le film de Don Siegel (1964) alors que l’on propose un héros dans le viseur d’un fusil longue distance à lunette de visée ? Est-cela être "à bout portant" ? La définition de l’expression est la suivante : faire feu avec une arme à une distance très rapprochée de la cible. A aucun moment le héros n’est vraiment visé comme le prétend l’affiche du film et contrairement au personnage incarné par Roshdy Zem, Gilles Lellouche (seul sur l’affiche) n’est pas vraiment une cible à bout portant ni d’aucun fusil à lunette. Il est une cible certes mais une cible secondaire, plutôt victime et moins héroïque que ne le suppose l’affiche trompeuse à deux reprises. A moins de vouloir nous faire avaler des fusils pour des révolvers, il apparaît clair que la production ou la distribution ait voulu nous mener par le bout du nez et nous faire croire à une histoire qui n’est pas celle évoquée par le poster choisi. Le retour du bâton pourrait être très sévère si le public se sentait trompé.


affiche alternative promotionnelle bien plus appropriée et en rapport avec le film.

Notre avis critique

Nous vous encourageons tout de même à voir cette réalisation car elle est de très bonne facture, classique de par l’histoire mais très bien réalisée, très bien incarnée par Roschdy Zem. L’on sent l’influence de la saga Jason Borne avec Matt Damon (jusqu’à une cascade similaire, filmée pareil !) mais cette réalisation française emporte les suffrages de la rédaction. Dommage pour l’erreur de tir promotionnel.

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