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De la tronçonneuse au cimetière

vendredi 1er septembre 2006


Aujourd’hui considéré comme incontournable et donc culte comme Halloween, La Nuit des Masques réalisé par John Carpenter en 1978, Massacre à la tronçonneuse, le film américain d’épouvante de Tobe Hooper est macabre. Il pousse le spectateur sur une pente ultra glissante le menant droit en Enfer. De nombreuses suites, sous-produits et autres clones s’inspirent de ces deux films précurseurs d’un genre cinématographique.

Synopsis

Jeunes et insouciants, cinq amis traversent le Texas à bord d’un minibus. Ils s’aperçoivent bien vite qu’ils sont entrés en territoire ennemi, étrange et malsain, à l’image du personnage qu’ils ont pris en stop, un être vicieux en proie à des obsessions morbides. Ce dernier ne tarde pas à se faire menaçant. Mais les cinq amis parviennent à s’en débarrasser. Peu de temps après, une panne d’essence contraint le groupe à s’arrêter à une station-service. Non loin de là, une maison isolée attire leur attention. Deux d’entre eux décident de s’y aventurer. Mais lorsqu’ils tentent de pénétrer à l’intérieur, un boucher masqué surgit et massacre les deux adolescents avec une tronçonneuse. Un de leurs camarades, parti à leur recherche, subit le même sort. Il ne reste alors plus que deux survivants. Et la nuit commence à tomber...

Un héros : Leather Face

Au départ, le charmant héros tueur, boucher et cannibale de Massacre à la Tronçonneuse est surnommé Headcheese (tête de fromage). Qui est donc ce doux personnage de fiction ?

Présentation.

Idiot du village (son quotient intellectuel est largement sous le niveau de la mer), LeatherFace (visage de cuir) n’a pas de conscience. Le bien, le mal : à quoi ça sert ? Hein ?

Il grandit dans une adorable famille fan de torture en tout genre. Elle compte à elle seule plus de tueurs en série que la moyenne mondiale. Son père est un cuisinier complètement schizophrène. Son grand-père paternel, être “humain” presque centenaire, est le plus grand abatteur bovin régional (cinquante vaches / minute grâce à la force de la masse, c’est du boulot). Le frangin - aussi abruti que le reste de la famille - erre dans les grands espaces texans.

Les Rumeurs

- Selon la légende, l’acteur Gunnar Hansen - officiellement professeur à l’Université du Texas avant d’endosser le rôle du terrible Leatherface - était très isolé lors du tournage. En fait, il semblerait que son interprétation était tellement réussie que ses collègues comédiens étaient morts de trouille.

- Tourné pour 140 000 dollars, le film ne pouvait s’offrir de compositeur. C’est pourquoi Tobe Hooper s’occupe de la bande son. On raconte que le réalisateur choisit volontairement le bruit crispant d’une tronçonneuse qui lui rappelle la fraise du dentiste.

Les Faits

- Le titre original de Massacre à la Tronçonneuse n’a été choisi que quelques semaines avant la sortie américaine du film en octobre 1974.

- Le tueur s’inspire d’un des plus célèbres serial killer américain : Ed Gein. Il a donné naissance à de nombreux psychopathes cinématographiques notamment Norman Bates dans Psychose et Buffalo Bill du Silence des Agneaux.

- Acclamé à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes, le long-métrage est un succès phénoménal aux Etats-Unis. En France, le film est confronté à la censure et ne sort au cinéma qu’en 1982.

Fiche Technique

Ce film fait partie de la Saga Massacre à la Tronçonneuse

Genre : Épouvante, Horreur

Nationalité : Américaine

Réalisation : Tobe Hooper

Casting : Marylin Burns, Allen Danziger et Paul A. Partain

Durée : 90 minutes

Année de production : 1974

Titre original : The Texas chainsaw massacre

Budget : 140 000 $

Interdit aux moins de 16 ans

Remake officieux : Détour Mortel (2002)

Remake officiel : Massacre à la tronçonneuse (2003)

Le papa de LeatherFace et de Poltergeist joue sur les mots en 2005. « Massacre au sous-sol dans la dernière maison du cimetière à gauche de la colline » est la phrase d’accroche de Tobe Hooper’s Mortuary (sortie en salle le 03 mai 2006).

Remarquez les références cinématographiques : Massacre à la tronçonneuse bien sûr. Mais aussi La Dernière Maison sur la Gauche et La Colline a des Yeux.

Synopsis

L’histoire est simple. Une famille wasp bon teint : les Doyle. Suite à une tragédie accidentelle, la petite troupe décide de prendre un nouveau départ. Mauvaise idée ! En plus, ils sont crétins : ils décident de reprendre des pompes funèbres. Ils ne vont jamais au cinéma ou bien ... Car, là, du coup, ils réveillent le Mal jusqu’alors tapi sous leur maison. Et le monde des vivants devient alors le terrain de jeu de celui des morts. Que les fans des bons vieux films d’horreur du début des années 1980 soient heureux ! Ambiance huit clos, zombies en tout genre, peu d’effets spéciaux, une BO de Metal ... Rien que du bon !

Notre Avis

La réalisation du film est très soignée même si on peut lui reprocher de ressembler énormément à Poltergeist. Les plans séquences sont appropriés. L’escalier et l’aspect général de la maison isolée sont similaires à celle de Psychose.

Le gris de l’image, l’ambiance obscure et l’isolation des lieux : tous les ingrédients du film d’horreur sont réunis. La sonorité du film est extraordinaire : les bruits comme les murmures d’un souffle, les instruments à vents...

En parlant de ce qu’on entend : Jamie, la petite fille de la famille, tape sur les touches d’un vieux piano au tout début du récit en entrant dans l’étrange demeure. L’instrument n’est pas accordé et annonce clairement - comme les dix premières minutes - qu’il n’y a pas que ça qui grince. C’est entre autre pour ce genre de détails que j’adore Tobe Hooper. Autre petite chose à priori insignifiante mais qui a tout son intérêt quand on réalise un film qui fait peur : les décors en général - et ce curieux habitat en particulier - sont partie intégrante du casting. C’est limite s’ils ne sont pas plus importants que les acteurs et les effets visuels.

La légende urbaine autour de la famille Fowler (les premiers embaumeurs du coin) et particulièrement de Bobby (le petit dernier complètement barge) offre une explication convenable. Dans ce genre cinématographique, il est déjà assez rare d’obtenir une explication. Alors, quand elle est un tant soit peu logique, je suis contente. Cela dit, Tobe Hooper a certainement un très grave problème avec sa famille : entre Massacre à la Tronçonneuse et Mortuary, je m’inquièterais ou alors me ferais psychiatre pour gagner des millions à soigner ce brave monsieur.

Attention, tout de même ! La dernière demie heure vire au gore vraiment gerbant.

Fiche Technique

Genre : Épouvante, Horreur

Nationalité : Américaine

Réalisation : Tobe Hooper

Casting : Dan Byrd, Stephanie Patton, Denise Crosby et Alexandra Adi

Durée : 90 minutes

Date de sortie : 03 Mai 2006

Année de production : 2005

N° de visa : 115 132

Interdit aux moins de 12 ans

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