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The dark knight, Batman & records d’entrées

mercredi 13 août 2008, par Olivier Bruaux, Thibault Lebert


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Olivier bruaux redacteur en chef www.cinephoto.fr www.ilovecinema.frBatman, The dark knight ne connaîtra pas la nuit noire de certains volets de la saga qui furent des échecs. Le film semble destiné à battre tous les records de fréquentation et certains y voient déjà le naufrage des records de Star Wars et un possible toucher-couler de Titanic, jusque là inaccessible sauf pour souhaiter la bienvenue chez les Ch’tis...

Les raisons de cet engouement semblent multiples mais il reste que la mort de Heath Ledger, qui incarne magistralement le diabolique Joker, est la carte maîtresse de ce jeu du chat et de la chauve-souris avec box-office mondiale. Gotham it !

Le saviez-vous ?

- Christian Bale a joué dans L’empire du soleil de Spielberg où il n’était encore presque qu’un enfant

- Bale sera également à l’affiche de The Terminator Salvation. Sortie prévue le 03 juin 2009.

L’avis critique de Thibault

Thibault LebertBatman Begins avait le mérite de redonner ses lettres de noblesse à un héros dont on croyait l’avenir cinématographique impossible. Le film était largement à la the dark knight poster batman affiche heath ledgerhauteur de sa réputation, mais autant dire qu’il n’est que l’ombre de ce Dark Knight. Christopher Nolan nous livre l’adaptation la plus pertinente et la plus juste du mythe Batman. Il fait de Batman un personnage intéressant, intriguant et humain. Il fait de Batman un super héros pas comme les autres, un homme de justice qui deviendra le pariât pour sa ville.

Christopher Nolan revient à la charge avec un film sombre, violent, et une maîtrise parfaite de son art. Il nous montre un Gotham sombre et pourri par la corruption et la mafia. Il crée une atmosphère urbaine absolument unique, avec une séquence de braquage en ouverture rappelant le Heat de Michael Mann. Le scénario n’est pas en reste et est riche en rebondissements. Toutes les phases d’action sont très réfléchies et maîtrisées avec à la fois une violence physique et psychologique. The dark knight est beaucoup plus sombre, à l’image de son Joker.

Christopher Nolan insuffle surtout une verve tragique et réaliste, renouvelant ainsi les films de super héros, d’autant plus que la rigueur de sa mise en scène impressionne. Et c’est bien là le coeur du film : une tragédie antique où les figures de la droiture, du chaos, de la vertu et du doute s’affrontent, au milieu d’un Gotham tentaculaire ( [1]). Les relations entre les personnages sont cohérentes, subtiles et assez développées que pour amener le film au niveau d’un thriller de très bonne facture. Les personnages semblent tous voués à un destin fatal joué d’avance. La musique quant à elle rend une ambiance des plus machiavéliques, un must digne de son excellent compositeur qu’est Hans Zimmer.

Si Michael Caine et Morgan Freeman ont des rôles au final réduit au minimum syndical, on ne peut pas en dire autant de Gary Oldman, dernier rempart incorruptible de la ville. Il correspond bien à l’image que l’on a de Gordon dont la paranoïa ne cesse d’augmenter. Maggie Gyllenhaal efface toutes traces de Katie Holmes, devenant ici bien plus qu’une simple potiche. Aaron Eckart prouve tout le bien que l’on pensait de lui depuis Thank You For Smoking, et s’avère être impeccable dans le costume instable de Dent, le procureur incorruptible, véritable héros de Gotham. La transformation de Harvey Dent en Double Face est elle aussi superbe. Il est vraiment la figure tragique de l’histoire. Son maquillage est extrêmement bien détaillé. Christian Bale insuffle une fragilité, un doute chez Bruce Wayne, beaucoup plus palpable que dans Batman Begins. Il hésite un peu plus, devient lâche en se cherchant un remplaçant. Il est le Batman le plus sombre, le plus charismatique qu’il soit.

Heath Ledger livre une prestation époustouflante dans le rôle du Joker, littéralement flippant. Si on le compare avec le Joker joué par Nicholson dans le Batman de Tim Burton : rien à voir. Jack Nicholson était délirant dans son coté bouffon. Heath Ledger est plus dans le coté sinistre, sordide et effrayant. Il rend son Joker plus humain, plus fou et plus psychopathe. C’est le méchant le plus machiavélique de l’histoire du cinéma depuis Hannibal Lecter, le psychopathe cannibale. A la fois terrifiant, ignoble, laid et inhumain, le Joker de Heath Ledger fascine et déchaîne l’émotion. Heath Ledger habite le Joker et le Joker habite Heath Ledger. Ils ne font plus qu’un et crèvent littéralement l’écran. Un joker plus noir, plus fou, plus manipulateur, bref plus chaotique et plus diabolique ! Sa prestation laisse sans voix.

Au final, Christopher Nolan respecte totalement le mythe de Batman tout en se l’appropriant et en l’ancrant dans la société contemporaine ; en ressort le meilleur film de super-héros de tous les temps. The dark night est le blockbuster le plus pessimiste sur la société américaine et la nature humaine qui la compose.

A lire sur ilovecinema.fr

- Critique et fiche de Batman Begins

Notes

[1] 30 millions d’habitants

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