I love cinema

Accueil du site > Critiques & Films > Poltergay d’Éric Lavaine (2006)

Poltergay d’Éric Lavaine (2006)

mercredi 25 octobre 2006, par Thibault Lebert


Voir en ligne : Site Officiel

« Le mot allemand Poltergeist (de poltern : faire du bruit ; Geist : esprit) désigne un phénomène paranormal rare, spontané et récurrent, se manifestant par des psychokinésies provoquées par une ou plusieurs personnes. Celles-ci peuvent prendre plusieurs formes :

- Bruits divers,
- Mouvements d’objets,
- Apparitions ou disparitions d’objets,
- Apparitions d’ectoplasmes.
 »

Source wikipedia.fr

Toute la définition est ici.

Généralement, un Poltergeist est un être humain mort de manière violente et enterré sans sépulture.

Synopsis

Beaux, jeunes et amoureux... Marc et Emma sont les nouveaux propriétaires d’une maison inhabitée depuis trente ans. Ils ignorent que la cave de la maison a abrité, il y a bien longtemps, une boîte de nuit gay. Le 29 avril 1979 à 2 heures du matin, suite à un incident électrique avec la machine à mousse, en pleine fête disco, la boîte a été dévastée. Parmi les danseurs, cinq corps n’ont jamais été retrouvés. Aujourd’hui, la maison est hantée par cinq fantômes fêtards, taquins et gays. Marc les voit. Emma ne les voit pas. Les "visions" de Marc vont précipiter le départ d’Emma. Marc se retrouve seul avec ses interrogations. Touchés par cet homme à la dérive, les fantômes vont l’aider à reconquérir Emma.

L’avis de Cécilia

Poltergay commence comme une histoire de fantômes et de maisons hantées tout à fait classique : un accident tragique (un incendie à l’Ambigu), le chat qui sent bien que cette demeure isolée est louche, la musique étrange et effrayante. Sauf qu’on a Boney M en fond sonore - un véritable enfer de se débarrasser de Rasputine.

Des répliques hilarantes (« Mon ex est devenu maire ! » annonce Michel devant la photo de Bertrand Delanoë ; « Vous faites quoi dans la vie ? » demande Marc dans une boîte gay « Je suis actif ! » répond son interlocuteur très clairement homosexuel « Oui ! Mais actif dans quoi ? » lui rétorque naïvement notre pauvre bougre) sont disséminées un peu partout. Des séquences émouvantes (Salopette cherchant à connaître ce qui est arrivé à l’amour de sa vie ; Emma quittant Marc) parsème le chemin des gays fantômes vers la vie éternelle.

Les acteurs sont totalement dans leur rôle respectif. Par exemple, Gilles n’assume pas son homosexualité du coup il est poignant ou Michel, le personnage qui évolue le plus au cours du film, voit l’homophobie partout mais comprend finalement qu’il pense tout ce qu’il déteste - intolérant.

Poltergay arrive à être humoristique et touchant sans caricaturer ses personnages.

L’avis de Thibault

Thibault Lebert

Les homosexuels ont la côte au cinéma. Après Le secret de Brokeback Mountain et L’homme de sa vie, Eric Lavaine (H sur Canal +) réalise son premier film avec Clovis Cornillac et Julie Depardieu. Malheureusement, dans Poltergay, la mayonnaise ne prend pas. On montre les fantômes homosexuels comme des grandes folles. Attention ce film n’est pas homophobe mais simplement caricatural. On ne peut pas s’empêcher d’avoir une BO composée de Sheila, Boney M et Patrick Hernandez (dont Julie Depardieu nous offre une version douce et mélodieuse). Toutes les cinq minutes, Rasputine retentit dans nos oreilles jusqu’à overdose. Avec le personnage de Michel Duchaussoy, le spectateur a une indigestion de Mac Donald. Entre les Mc Fish, les Mc Bacon, les sauces barbecue et autre Mc Drive, le placement de produit est toujours roi.

Fiche Technique

Genre : Comédie Fantastique

Nationalité : Française

Réalisation : Eric Lavaine

Casting : Clovis Cornillac, Julie Depardieu et Michel Duchaussoy

Durée : 93 minutes

Année de production : 2006

Date de sortie : 25 Octobre 2006

N° de visa : 113 623

Budget : 7 240 000 euros

Répondre à cet article



photos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquesphotos critiquephotos critique
Cliquez sur les affiches pour les photos & critiques