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Le palmarès des César 2007

dimanche 25 février 2007, par Olivier Bruaux


Voir en ligne : photos des Césars

Trophée des Cesar cinema francais La cérémonie fut dominée par l’émotion de deux actrices Marina Hands et Mélanie Laurent et d’un grand et jeune réalisateur, Guillaume Canet. Grâce au rythme et la touche de folie de Valérie Lemercier, les Césars ont retrouvé l’éclat que les précédentes prestations molles avaient terni. Il ne faudra pas pour autant oublier le très applaudis discours de Pascale Ferran afin de défendre les intermittents du spectacle.

Indigènes de Rachid Bouchareb n’aura pu confirmer son statut de favori suite au beau prix d’interprétation au Festival de Cannes. Il repart tout de même avec le César du meilleur scénario original.

- meilleur film Lady Chatterley de Pascale Ferran

- meilleure actrice Marina Hands dans Lady Chatterley

- meilleure adaptation Pascale Ferran, Roger Bohbot et Pierre Trividic pour Lady Chatterley

- meilleurs costumes Marie-Claude Altot pour Lady Chatterley

- meilleure photo Julien Hirsch pour Lady Chatterley

- meilleur acteur François Cluzet dans Ne le dis à personne

- meilleur réalisateur Guillaume Canet pour Ne le dis à personne

- meilleure actrice dans un second rôle Valérie Lemercier dans Fauteuils d’orchestre

- meilleur acteur dans un second rôle Kad Merad dans Je vais bien, ne t’en fais pas

- meilleur espoir féminin Mélanie Laurent dans Je vais bien, ne t’en fais pas

- meilleur espoir masculin Malik Zidi dans Les amitiés maléfiques

- meilleur documentaire Dans la peau de jacques chirac de Karl Zéro

- meilleur scénario original Olivier Lorelle et Rachid Bouchareb pour Indigènes

- meilleure musique de film Mathieu Chedid (M), pour Ne le dis à personne

- meilleur premier film Je vous trouve très beau de Isabelle Mergault

- meilleur film étranger Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris

- meilleur montage Hervé de Luze pour Ne le dis à personne

- meilleurs décors Maamar Ech Cheikh pour Oss 117, Le Caire nid d’espions

- meilleur son François Musy, Gabriel Hafner pour Quand j’étais chanteur

- meilleur court métrage Fais de beaux rêves de Maryline Canto.

Les explications et la chronique de Luc

Chaque pays sélectionne un film pour le représenter aux oscars dans la catégorie "meilleur film étranger". Cette année, c’est effectivement "fauteuils d’orchestre" qui a été sélectionné. Le choix est juditieux, car, même si ce n’est pas le meilleur film français de 2006 (d’ailleurs il n’a reçu qu’un seul césar, celui ô combien mérité pour l’interprétation survoltée et cocasse de Valérie Lemercier, donnant à ce film grâve une fantaise bien venue), mais c’est le plus hollywoodien dans sa forme, ce qui devrait plaire aux américains : film très bien écrit (le scénario compte plus à Hollywood que dans le reste du monde), avec des stars, et la présence au générique du vrai Sidney Pollack, cet immense cinéaste américain à qui on doit des chef- d’oeuvres comme On achève bien les chevaux, Les troix jours du condor, Jermiah Johnson et est même parfois acteur pour faire plaisir à ses amis comme Woddy Allen dans Maris et femmes. La réalisatrice de Fauteuils d’orchestre a même fait le forcing pour que son film soit sélectionné aux oscars. Elle a changé la présentation, l’affiche américaine ne montre que Cécile de France (alors qu’elle n’a que le rôle secondaire de l’observatrice du destin des quatre personnages principaux) et modifié le titre : Avenue Montaigne, du nom de l’avenue prestigieuse connue des américains où se déroule l’action (le théatre des Champs-Elysées à Paris). Malgré tout ce forcing, le film n’a hélas pas été retenu.

Pendant ce temps, Rachid Bouchareb, fort de son succès en France et du prix d’interprétation collective à Cannes pour ses cinq acteurs, voulait aussi présenter "Indigènes". Hélas, le film est sorti en France trop tard (à la fin de l’été) pour qu’il soit sélectionné aux oscars (la règle est stricte : le film doit être sorti plusieurs semaines avant sa sélection). Heureusement, Rachid Boiucharebn, fort de son origine algérienne et que ce film très majoritairement français ait été financé à 10% ou 20% par l’Algérie, a réussi, par un tour de passe-passe, à le faire passer pour algérien, étant donné qu’il est sorti en Algérie à peu près comme au festival de Cannes (donc plusieurs mois avant la France), et pouvait donc concourir sous la rubrique algérienne ! Il l’a été, et c’est très bien ainsi, montrant que l’académie des oscars est un peu ouverte sur les pays du monde entier. Je suis très content qu’il l’ait été, mais un peu déçu qu’il n’ait pas remprté hier la mervveilleuse statuette.

Ce prix du meilleur film étranger a été attibué à un film allemand "La vie des autres" de Florian Henckel Von Donnersmarck, sorti cette semaine en France, et qui a réçu un très bon accueil critique, confirmant le renouveau du jeune cinéma allemand (après "Les particules élémentaires" et "Le parfum" l’an dernier).

Je ne peux absoulument pas juger du palmarès des césars et des oscars, car je n’ai vu aucun des films sélectionnés (à part "Fauteuils d’orchestre", justement), bien qu’allant au cinéma toutes les semaines ou tous les quinze jours. Ce choix des césars et des oscars me dépasse, mais s’ils ont récompensé tous ces films inconnus piur moi, c’est qu’ils ont peut-être des qualités (qui sait ?)

De toutes manière, l’aventure américaine de "Fauteuils d’orchestre" n’a peut-être pas été vaine. Le forcing de Danielle Thomson incitera peut-être les distributeurs américains de tenter une sortie du film aux USA (cela devrait leur plaire) ou, comme le plus souvent là-bas, raliser un remake sous la supervision de la réalisatrice elle-même (on peut rêver).

Luc.

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