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Sunshine de Danny Boyle

mercredi 11 avril 2007, par Olivier Bruaux


Voir en ligne : Photos de Michele Yeoh & D. Boyle

Synopsis

Sunshine Danny Boyle, Chris Evans, Cillian Murphy, Michele Yeoch En cette année 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l’extinction de l’espèce humaine. Le vaisseau spatial Icarus II avec à son bord un équipage de 7 hommes et femmes dirigé par le Capitaine Kaneda est le dernier espoir de l’humanité. Leur mission : faire exploser un engin nucléaire à la surface du soleil pour relancer l’activité solaire.

L’avis de Cécilia

Sunshine est une vraie catastrophe !!!!

Le mauvais goût démarre sur un manque cruel d’originalité scénaristique à pleurer. Depuis qu’elle existe, la science-fiction prévoit principalement via la littérature et le cinéma la prochaine fin du monde sous une forme apocalyptique. Alors, une histoire sur le même thème aussi bien écrite soit-elle [1] revient à paraphraser les œuvres souvent meilleures qui existent déjà. Par ailleurs, il existe dans ce long-métrage un rapprochement certain avec Alien, le huitième passager de Ridley Scott (1979) [2] et The Thing de John Carpenter (1982) [3] pour ne citer que ces deux films cultes.

La distribution est aussi vide qu’un trou noir intersidéral. Il semblerait que le cerveau des acteurs ait été en contact prolongé avec une substance extraterrestre inconnue aux conséquences proches de la radiation nucléaire. Ce qui aurait provoqué un vide inter-galactique dans la qualité du jeu. Ajoutons à cela des personnages ultra calibrés façon caricature et le tour est joué.

Enfin, préférons oublier la réalisation, loin d’être mauvaise cela dit. Mais, la caméra est si instable qu’elle donne un mal de mer à donner des nausées de femme enceinte.

L’avis d’Oli

Olivier bruaux redacteur en chef www.cinephoto.fr www.ilovecinema.fr

Chercheur de perles rares, passez votre chemin car il ne s’agit pas d’une élection de Little Miss Sunshine mais d’une quête de lumière. La tenue de rigueur est bien moins dénudée et plutôt du genre boudin. Danny Boyle nous propose sa vision de l’espace et de la guerre des étoiles pacifiste, celle des hommes contre le soleil, star indispensable de notre système de vie.

Il a tout d’abord l’élégance de ne pas dégainer sa caméra sans faire de nombreux clins d’œil à 2001 l’odyssée de l’espace, Alien et Solaris de Tarkovsky dont le remake avec George Clooney parlait plus d’amour que de métaphysique. La métaphysique Boylienne est empreinte de concepts religieux chrétiens avoués, assumés et indissociables de la symbolique solaire depuis la nuit des temps.

Au final, le film se propose donc de distraire le spectateur avec des moments inquiétants, des séquences d’action lumineuses et d’autres de pur bonheur visuel avec l’astre solaire au centre de cet univers, presque un héros malgré lui, mourant d’avoir trop brillé. La performance des acteurs est brillante mais celle de Cillian Murphy éclipse presque toutes les autres.

Sunshine est surtout le récit d’une formidable odyssée de l’espace où l’homme s’aventure en "terre" inconnue afin de reprendre le contrôle de sa destinée au risque de se brûler les ailes à l’image de la mission Icarus I.

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Danny Boyle
Danny Boyle, avant-première parisienne, mars 2007

Certains somnoleront (tel mon voisin, par moment "intermittent du spectacle"), d’autres seront stupéfaits de plaisir mais le film saura conquérir de nombreux fans de ce Star Trek britannique bien loin des âneries Armageddon-niene du pays de L’Oncle Sam. Avec cette épopée galactique, Boyle nous rappelle que le cinéma européen sait voyager à des années lumière de sa petite soeur Hollywoodienne, véritable ogresse avide dans un univers impitoyable plus que jamais régi par les chiffres du premier week-end d’exploitation. Michele Yeoh Paris

Le saviez-vous ?

La musique de la bande-annonce n’est autre que celle de Requiem for a dream de Daren Aronovsky, le rêve que caressent l’humanité étant celui de raviver la flamme solaire, le requiem sûrement pour annoncer le côté périlleux de la mission et le risque d’extinction que connaît la vie sur terre.

Une étoile disparaît toutes les secondes. La plus proche de la Terre, le soleil, est un réacteur à fusion gros comme un million de fois notre planète bleue et brûle 600 millions de tonnes d’hydrogène par seconde. Les scientifiques estiment que le soleil aura épuisé ses réserves de carburants dans cinq milliards d’années. Que nous arriverait-il si ces provisions arrivaient à terme avant ce laps de temps ?

À visiter avant d’aller au ciné

Sunshine - Le Site officiel

Sunshine - Le Jeu

Sunshine - Le Blog

Fiche Technique

Réalisation : Danny Boyle d’après un scénario d’Alex Garland

Interprètes : Chris Evans, Cillian Murphy, Michele Yeoh, Hiroyuki Sanada, Rose Byrne et Cliff Curtis

Date de sortie : 11 avril 2007

Genre : Thriller de science-fiction

Nationalité : Britannique

Durée : 108 minutes

Musique : John Murphy, Karl Hyde et Rick Smith

Année de production : 2007

Distribution : Twentieth Century Fox

Budget : 50 millions $

Notes

[1] Ce qui n’est pas le cas ici !!!

[2] Alien, le huitième passager de Ridley Scott (1979 - États-Unis - science-fiction - 116 minutes)

[3] The Thing de John Carpenter (1982 - États-Unis - épouvante - 108 minutes)

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