I love cinema

Accueil du site > Critiques & Films > Critiques cinema reviews > Hell Phone de James Huth

Hell Phone de James Huth

mercredi 28 mars 2007, par Olivier Bruaux, Thibault Lebert


Voir en ligne : Photos de Jean-Baptiste Maunier

Un téléphone diabolique frappe un ancien jeune choriste sous les yeux ébahis de ses camarades, lycéens de terminal. Attention, à la marche !!!!

Synopsis

Hell Phone James Huth Jean-Baptiste Maunier, Jennifer Decker Un jeune lycéen de terminal fan d’AC/DC [1] achète un mobile pour impressionner une jeune Américaine fraîchement débarquée en France. Or, il achète un portable maudit. C’est pas de bol, tout de même.

L’avis de Cécilia

Deux après le réjouissant Brice de Nice, James Hunt revient avec un teenmovie pathétique et caricatural. Après une première partie complètement abusive de nullité, on assiste impuissant à une seconde complète gore débilisante. Jean-Baptiste Maunier, le jeune chanteur découvert par les choristes pue l’arrogance par tous les pores de la peau.

Une vraie réussite !!! Vraiment !!!

L’avis d’Oli

Olivier bruaux redacteur en chef www.cinephoto.fr www.ilovecinema.fr

Brice de Nice fut un calvaire, Hell Phone aurait pu être la croix et la bannière. Cependant le film fait amende honorable en s’avérant plein de bonnes intentions.

La première qualité du film est celle d’assumer son statut de film pour adolescents en quête de fun pour les vacances scolaires.

La seconde est d’apporter un divertissement original, avec certes un scénario aussi long qu’un sms, mais le fourmillement d’idées diaboliques en fait une histoire pleine de peps. Hellphone n’offre pas les meilleurs rôles à ses acteurs principaux, Jean-Baptiste Maunier et Jennifer Decker, mais plutôt à leurs camarades farfelus tel que la faillote La Fayette (Géraldine Martineau). Maunier ne s’impose donc pas en choriste de la comédie mais se fait volontiers le chantre d’une jeunesse avide de plaisir et de divertissement et il a bien raison. Il repart au turbin avec une comédie sans prétention qui dédramatise son début de carrière en fanfare.

James Huth se fait plaisir, impose un hommage musical alternatif au courants électro actuels avec ACDC. Il balance par la même occasion ses codes ésotériques (pour la plupart évidents) sous couvert d’une comédie déjantée, gore et drôle véritable autoroute pour l’Enfer version teenage. L’histoire alterne les situations de tension sanguinaire des slash movies et les moments de pure délire. Le prétexte est le divertissement et la sorcellerie opère, beaucoup plus que dans Brice de Nice et avec un budget bien moindre que pour le très onéreux mais nullissime Les Bronzés 3. Comme quoi l’argent ne fait pas le bonheur !

L’avis de Thibaut

Thibault Lebert

Audacieux et fort du succès de Brice de Nice, James Huth tente le coup (de fil) avec Hellphone, comédie horrifique déjantée, inscrite au forfait énergie et délire illimités, une comédie pour adolescents boutonneux en manque de sensations fortes. Surfant plus du côté d’un Sérial Lover que de Brice de Nice, Hellphone n’avait pour unique prétention affichée que celle de faire un teen-movie à la française, avec toute la dimension parodique que cela pouvait induire. Tout est tourné en dérision, que ce soit dans le comportement des personnages, ou bien dans les décors, costumes et situations. Le film a un vrai scénario, rythmé, riche, loufoque, parsemé de gags efficaces et de références à plusieurs films dont Aladin, Gremlins, Star Wars, Forrest Gump, M le maudit etc... Les caricatures d’élèves et de profs poussées à l’extrême arrachent nos fous rires, car le spectateur se retrouve forcément dans un personnage et reconnait un de ses enseignant.

Jean-Baptiste Maunier est très crédible. Il tient toute sa place au sein d’une équipe de jeunes acteurs très crédibles, et gagne dans ce film ses vrais galons d’acteur. Benjamin Jungers pour son premier rôle est vraiment très bon, Anaïs Demoustier loin de son rôle dans L’année suivante, est l’hilarante blonde de service. Un rôle à contre emploi. On la retrouve la semaine prochaine dans Le prix à payer d’Alexandra Leclère. Vladimir Consigny, le fils d’Anne Consigny, et Edouard Collin tirent aussi leur épingle du jeu. Les seconds rôles adultes viennent se greffer dont Nicolas Briançon (L’avion, Les poupées russes), Bruno Salomone, Clothilde Mollet (La tourneuse de pages, Le fabuleux destin d’Amélie Poulain), Gilles Gaston Dreyfus (Danse avec lui) et même un certain Brice Agostini.

C’est vraiment trash comme il faut. Parmi les must-see : un élève se fait renverser par un camion estampillé "fumer tue" alors qu’il s’allume une clope, la scène gore dans la cuisine, le strip tease et le comming out d’un jeune au dessus des big mac avec Boney M en fond.

Un petit bijou complétement déjanté par l’auteur de Brice de Nice.

Fiche Technique

Réalisation : James Huth

Interprètes : Jean-Baptiste Maunier, Jennifer Decker et Benjamin Jungers

Date de sortie : 28 mars 2007

Durée : 98 minutes

Musique : Bruno Coulais

Interprète des chansons du film : The Elderberries

Genre : Comédie fantastique

Nationalité : Française

Année de production : 2006

Distributeur : Studio Canal

N° de visa : 115 664

Site officiel : www.hellphone-lefilm.com

Notes

[1]  ???? : quel ado contemporain est encore fan de ce groupe US de Hard ?

Répondre à cet article



photos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquephotos critiquesphotos critiquephotos critique
Cliquez sur les affiches pour les photos & critiques