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Coluche : l’histoire d’un mec d’Antoine de Caunes

vendredi 24 octobre 2008, par Oli, Olivier Bruaux


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Coluche, l’histoire d’un mec d’Antoine De Caunes.
- avec François Xavier Demaison et Léa Drucker

L’avis critique de Thibault

Thibault LebertC’est l’histoire d’un mec qui voulais changer les choses et qui c’est violemment heurté au monde de la politique, à l’hypocrisie et aux mensonges qui tournent autour. C’est autan une leçon sur la vie de Coluche qu’une leçon sur la politique et ses méandres. Il présente une face cachée de ce clown engagé dans cette vaste farce qu’il a prise trop au sérieux. On y découvre en effet un individu passant du statut de provocateur à celui de désespéré en passant par le stade d’ambitieux. Le film ne retrouve qu’en de rares occasions la verve satirique du célèbre comique.

Antoine De Caunes a choisi la mauvaise solution de retranscrire la période noir de Coluche celle où il va se présenter aux élections et où il va abuser des drogues et de l’alcool. Il passe une fois de plus à côté et ne parvient pas à rendre ce personnage haut en couleur et torturé par ses démons intérieurs.

Les auteurs semblent plus prompts a dévoiler les failles de Coluche dans sa vie privée qu’à mettre à jour la brutalité, l’hypocrisie et l’arrivisme d’hommes politiques sans scrupules. Le scénario étant centré sur la candidature de Coluche, on est confondu de voir la superficialité du film : il n’y a aucune réflexion sur l’organisateur des menaces de mort ou sur le meurtre du manager de Coluche. Antoine de Caunes passe à côté de son évocation et effleure, malheureusement un peu tard, un sujet découlant de cette candidature : la création par Coluche des Restos du cœur.

Plus les minutes défilent, plus le réalisateur s’écarte du sujet socio-économique des années 80 pour verser dans un pseudo-portrait alternatif et underground sans grand intérêt.

Sa mise en scène est bien trop sage, bien trop appliquée. La réussite vient plus du côté reconstitution d’une époque. Le début des années 80 est parfaitement rendu, que ce soit dans les costumes, les coiffures, la musique, les émissions TV, on se croit vraiment replonger en arrière.

François Xavier Demaison interprète Coluche à la perfection avec une justesse incroyable. Il signe une performance époustouflante sans toutefois en faire une imitation forcée. C’est un jeu d’acteur impressionnant exaltant les différentes personnalités de Coluche. Il a réussi à reprendre l’humour de Coluche, l’amour de Coluche, la vie de Coluche... il est Coluche et ne le caricature jamais, et rien que pour ça, il mérite tout les honneurs. Le mimétisme est quasi parfait. Le césar est tout proche. Léa Drucker est impressionnante dans un rôle à contre-emploi. Les rôles secondaires apparaissent comme des fantômes sans passés ni futurs gravitant autour du héros.

Antoine De Caunes était-il suffisamment objectif et le mieux placé pour faire un film sur Coluche ? On peut en douter. La candidature de Coluche à la Présidence de la République valait-elle un film ?

Coluche reste un vrai artiste et un homme avec un grand cœur.

Ils ont dit de lui

"C’a été un tel catalyseur de la connerie à la française, du coup c’est un challenge énorme [de l’incarner]" François-Xavier Demaison, (RTL, 18/9/2007)

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